L’information vient du média français 20minutes.fr, selon qui une enquête de la radio publique allemande a révélé que de nombreux membres de groupes Telegram s’échangeaient des conseils pour droguer et violer des femmes. De quoi dire par ce média que au lendemain du procès des viols de Mazan, l’horreur se poursuit.
L’affaire hors norme de Gisèle PELICOT avait démontré le profil banal des accusés, tous condamnés. Malheureusement, les violences sexistes et sexuelles n’ont pas de frontières. Si en France, 51 accusés ont marqué l’histoire judiciaire du pays, en Allemagne, on parle de 70.000 hommes…
Et au média français d’informer que selon l’Indépendant, la radio publique allemande, a lancé une enquête en écho à l’affaire Pelicot. Rapidement, elle a découvert des dizaines de groupes donnant des « conseils » aux agresseurs pour trouver des drogues et violer des femmes inconscientes, avec pour preuves photos et vidéos.
Parmi eux, un groupe Telegram dans lequel plus de 70.000 hommes, dans le monde entier, partagent des « astuces » pour endormir et agresser sexuellement des femmes. Partages de liens pour se procurer la drogue, récits des participants et images à l’appui… Tout y était. Les victimes ? Des inconnues ou des compagnes, filles ou sœurs.
De son côté, Telegram a réagi en assurant que des mesures seront prises à l’encontre de ces utilisateurs, fait savoir 20minutes.fr. Mais ce n’est pas le premier scandale pour cette plateforme considérée par la justice française comme dangereuse, attirant pêle-mêle trafiquants, terroristes, pédo criminels et prédateurs sexuels.
Selon 20minutes.fr, durant l’été 2024, une autre chaîne avait été découverte où plus de 70.000 utilisateurs (encore) partageaient des photos intimes de femmes, à leur insu, par catégorie physique, d’âge, de genre… « Trans », «potelée », « + de 60 ans »,« enceinte ». Certains partageaient même les données personnelles de ces femmes.
Dave NGONDE