Discours d’ouverture de la 1ère Agora : Judith SUMINWA TULUKA salue les progrès de la condition féminine en RDC

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Dans son idéal du « pouvoir par le peuple » et, afin de répondre plus dynamiquement aux attentes de la population, la Première ministre Judith SUMINWA TULUKA s’est résolue de gouverner par le leadership participatif, invitant à la réflexion stratégique toutes les couches sociales, en commençant par la Femme congolaise.

Ainsi la cheffe du gouvernement central en RDC a lors du discours d’ouverture de la 1ere édition de l’AGORA qui a eu lieu ce samedi 9 novembre 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, exprimé son immense plaisir et grand honneur de participer à cette première édition de l’AGORA de la femme congolaise, une Journée de réflexion stratégique sur la bonne gouvernance et l’émergence socioéconomique du pays.

Judith SUMINWA TULUKA a d’abord donné la charpente de cette première édition en faisant savoir que l’accent est mis sur le leadership féminin en mettant en exergue les principes d’une gouvernance participative et inclusive et, par ailleurs, les violences basées sur le genre, en perspective de leur réduction sensible et drastique.

Elle a aussi rendu un vibrant hommage au Président de la République Félix TSHSISEKEDI TSHILOMBO pour son implication dans la promotion et la protection de la gent féminine :

‹‹ Avant toute chose, devant vous mes chères sœurs, permettez-moi de rendre hommage à un homme d’exception, le champion de la masculinité positive, j’ai cité Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat.

Dès son accession à la magistrature suprême, il avait exprimé sa ferme volonté de promouvoir les femmes au sein des Institutions de la République. L’expression de cette volonté s’est traduite d’abord avec la nomination des femmes à plusieurs niveaux de responsabilité au sein des Institutions du pays, dans les entreprises publiques et à d’autres postes stratégiques de la vie nationale. Ensuite, la République Démocratique du Congo a vécu une grande première dans son histoire : le Président de la République, Chef de l’Etat, a honoré la Femme congolaise en m’élevant à la fonction de Première Ministre, Cheffe du Gouvernement. Au nom de toutes les femmes congolaises, je lui en suis infiniment reconnaissante ››, a-t-elle dit.

Judith SUMINWA a ensuite adressé toute sa gratitude au Bureau de l’ONU Femmes ainsi qu’au comité organisateur pour l’opportunité qui lui a été offerte de réfléchir et d’échanger ensemble avec eux sur le leadership féminin, à l’ère de l’émergence socio-économique de la RDC.

La cheffe du gouvernement a souligné que cette rencontre intervient exactement à 16 jours du lancement des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, qui ont lieu chaque année du 25 novembre au 10 décembre.

‹‹ J’en appelle à une véritable campagne de sensibilisation à travers tous les canaux médiatiques pour que ce message de lutte atteigne toutes les couches de la société jusqu’aux milieux les plus reculés ››, a-t-elle suggéré.

Et de poursuivre : ‹‹ Ce thème nous rappelle que sortir de la violence est notre responsabilité collective. Comme le disait Jean-Paul Sartre : “L’important n’est pas ce qu’on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu’on a fait de nous.” En effet, les inégalités que la femme a connues et connaît encore aujourd’hui devraient plutôt lui faire prendre conscience de sa fonction sociale. Car une femme épanouie est gage d’une famille heureuse, d’une communauté paisible et prospère, d’une nation stable et développée››.

Judith SUMINWA TULUKA a salué également le courage des femmes évoluant dans divers secteurs qui contribuent à la vie économique du pays. Notamment, les femmes qui sont dans le petit commerce ( les vendeuses de pain, de braises, de légumes, les coiffeuses, les maquilleuses, les couturières…), celles de l’éducation, de la santé, de la justice, de l’agriculture, de la politique, des domaines scientifiques, technologiques, de l’ingénierie, des mathématiques. 

‹‹ Permettez-moi un clin d’œil particulier aux femmes du secteur des finances (banques, crédit, ristourne) qui jouent un rôle moteur dans la formalisation de l’économie et donc de la croissance. Oui, la femme qui a accès aux opportunités économiques, au contrôle des ressources et qui jouit pleinement de ses droits sociaux, participe efficacement à l’essor de son ménage, de sa communauté, de son pays et de l’humanité toute entière ››, a souligné la première ministre.

Judith SUMINWA a fait savoir qu’il y a certes des efforts très louables qui ont été déployés par les dirigeants du pays pour améliorer la condition de la femme, mais cela n’est pas suffisant car à divers endroits de la République Démocratique du Congo la situation de la femme congolaise n’est pas des plus reluisantes sur les plans économique et social : ‹‹ Dans la pratique, la majorité de femmes ne sont pas autonomes. Je pense aux jeunes filles, mes filles, qui font encore l’objet de mariage et grossesse précoces ››, a-t-elle regretté tout en soulignant l’engagement de son gouvernement, sous le leadership du président Félix TSHISEKEDI, à combattre ces maux.

Judith SUMINWA n’a pas oublié les femmes de la partie Est de la RDC, en proie à la barbarie imposée par le Rwanda et ses supplétifs du M23 et qui subissent toutes sortes de violences pouvant illustrer la cruauté humaine.

‹‹ Je n’oublie pas nos sœurs des provinces du Kwango et Kwilu, victimes des atrocités commises par la milice Mobondo ››, a-t-elle ajouté.

Dave NGONDE

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