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C’est parti pour le dépistage gratuit des cancers du sein et du col de l’utérus aux Cliniques Universitaires de Kinshasa (Commune de Lemba) mais aussi à l’hôpital BIAMBA Marie MUTOMBO ( commune de Masina ).
Une initiative du ministère de la santé publique, hygiène et prévention, via son Centre national du Cancer.
Une équipe du premier média des femmes en République Démocratique du Congo s’est rendue le vendredi 27 octobre 2023 aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, jour du début de cette campagne. Sur place, nous avons échangé avec le professeur Alex MUTOMBO, point focal du ministère de la santé dans cette structure de santé dans le cadre de ce dépistage gratuit. Censé débuté le 19 octobre 2023, nous avons demandé à Alex MUTOMBO la raison de ce retard et la fréquentation des femmes en ce premier jour :
‹‹ Nous venons de commencer le dépistage gratuit des cancers du sein et du col utérin ici aux cliniques universitaires de Kinshasa. Pour ce qui est de la participation des femmes, comme vous le savez dans toute organisation le début des choses a toujours été timide, beaucoup de femmes nous ont déjà contacté tout au long de cette semaine, mais à cause de quelques problèmes d’ordre organisationnel, nous n’avons commencé qu’aujourd’hui. Vous voyez les femmes sont déjà en train de venir et nous pensons que d’ici la semaine prochaine, il y aura un grand engouement vu que l’information va vraiment circuler d’ici là ››, a dit le professeur Alex MUTOMBO.
En quoi consiste exactement ce dépistage ? Que va exactement faire le personnel médical ?
‹‹ Ce dépistage consiste à détecter des lésions qui précèdent le cancer ou alors détecter le cancer à un stade précoce, un stade auquel le pronostic peut être bon, c’est-à-dire avec une forte probabilité de réussite du traitement. Vous savez les cancers du sein et du col de l’utérus sont les plus fréquents chez les femmes dans notre pays et sont la cause de beaucoup de décès, et lorsque la femme en souffre souvent l’évolution est défavorable ou fatale. Alors il ne faut pas attendre que le cancer soit diagnostiqué mais il faut plutôt le prévenir car la meilleure façon de lutter contre un cancer invasif c’est de le prévenir et ne pas attendre que le cancer invasif puisse apparaître parce qu’en ce moment-là le traitement devient lourd et l’évolution est incertaine pouvant conduire à la mort. La vraie stratégie c’est de prévenir, et la prévention du cancer passe notamment par le dépistage ››, a-t-il dit.
Aux femmes et jeunes filles qui sont au courant de cette belle initiative du ministère de la santé et à celles qui ne sont pas encore au courant, le professeur Alex MUTOMBO leur demande de venir très nombreuses se faire dépister. Pour lui, il ne faut pas qu’elles vivent dans l’incertitude, sans connaître leur état de santé et surtout elles ne doivent pas vivre sous le poids de certaines considérations culturelles qui font que les femmes assistent très peu à ces programmes de dépistage.
Concernant l’âge, les femmes de 25 ans à 65 ans et plus sont attendues. Pour le cancer du sein, des examens spécifiques sont prévues tels que l’échographie et la mammographie.
Dave NGONDE
