Début à Kinshasa de l’atelier sur la vulgarisation du plan des Nations-Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité en RDC

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C’est parti pour les 3 jours d’ateliers sur la vulgarisation du plan des Nations-Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité en RDC.

Organisée par la commission nationale de l’UNESCO en République Démocratique du Congo, cette rencontre se déroule au CEPAS dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Pour cette première journée, des professionnels des médias et membres de l’UNESCO RDC ont échangé avec une assistance composée de plusieurs participants invités pour la circonstance. Après le mot d’ouverture du secrétaire permanent de l’UNESCO RDC,  Marie-Noëlle MISHIKA, membre du bureau UNESCO a exposé sur les décisions du Programme International pour le Développement de la Communication ( PIDC ) relatives à la sécurité des journalistes. Elle a mentionné les pays qui appliquent ce programme à la lettre et qui sont vus comme de bons élèves. La RDC de son côté a été appelée à faire de même tout en soulignant que la situation de la presse au pays de Félix TSHISEKEDI n’est pas au rouge comme en Chine ou en Corée du Nord.

Marie-Noël MISHIKA, Assistante aux programmes (Bureau Unesco, Kinshasa)

S’en est suivi de Serge KABONGO, du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, remplaçant Christian BOSEMBE empêché, qui a exposé sur la nouvelle loi de la presse en rapport avec la sécurité des journalistes.

L’ancien animateur de la célèbre émission télévisée “Kiosque” sur la chaîne de Jean Pierre BEMBA, CCTV a appelé les journalistes à une grande responsabilité dans l’exercice de ce métier, notamment en respectant l’éthique et la déontologie journalistique.

À ses côtés se trouvait le chef des travaux à l’institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, OBUL OKWESS qui a également martelé la déontologie et l’éthique en journalisme mais aussi et surtout sur le type d’information à diffuser, le genre journalistique à utiliser car la liberté d’expression et de la presse peut également se retourner contre la personne qui l’utilise si cette utilisation est mal faite.

Des questions réponses s’en sont suivies après les différents exposés .

Cette première journée a pris fin dans l’après-midi avec l’exposé du Vice-président de l’Union Nationale de la Presse au Congo, UNPC. Modeste SHABANI s’est appesanti sur les conditions de travail des journalistes gage d’un bon rendement professionnel. Il s’agit des salaires, des contrats de travail, de la formation et des conditions d’obtention de la carte nationale d’identité du journaliste. Des conditions que l’UNPC est en train de travailler pour assainir l’espace médiatique congolais.

Rendez-vous ce mercredi 5 juillet 2023 pour la deuxième journée de cet atelier avec d’autres personnalités du monde de la presse et des droits humains.

Dave Ngonde

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