Un drame s’est produit en Afrique du sud, pays situé à l’extrémité australe du continent africain, au début de la deuxième partie de ce mois de décembre 2024, quelques jours seulement après la période des “16 jours d’activisme sur la sensibilisation aux violences basées sur le Genre”.
Selon le média français RFI.fr, dans ce féminicide qui a fait la Une de la presse sud-africaine depuis plusieurs jours et qui a agité les réseaux sociaux : Ntobeko Cele, une jeune femme de 25 ans a été poignardée à mort par son ex-compagnon. Sur Facebook, ce dernier a diffusé une vidéo où il reconnaît les faits, et montre le corps sans vie de la victime. Il s’est ensuite donné la mort. Ce féminicide rappelle le fléau des violences basées sur le genre en Afrique du Sud, pays qui compte un féminicide par jour en moyenne.

Selon RFI toujours #Ditessonnom fut le hashtag que de nombreux internautes utilisent depuis quelques jours pour rappeler que la victime avait un nom : Ntobeko Cele. Ceci fut le hashtag aussi pour diffuser des photos d’elle souriante et tenter de contrer la violence des images publiées par son ex-compagnon.
Concernant les causes de ce drame, après l’action l’homme s’est filmé en montrant du sang sur son visage, il a expliqué son geste en invoquant ‹‹ l’infidélité et des problèmes financiers ››, puis tournant la caméra vers le corps de la jeune femme Ntobeko Célé en sang.

Ces images sont qualifiées ‹‹ d’une rare violence, et un comportement tout à fait alarmant ›› selon l’association Women For Change, notamment parce que l’homme «s’est senti assez en confiance pour diffuser sur les réseaux sociaux ce genre d’atrocités », un signe d’une certaine forme de normalisation des féminicides ici en Afrique du Sud, a regretté cette association.
Et RFI de conclure que selon la famille, dans le passé, la victime avait déjà mentionné des violences de la part de son compagnon.
Dorcas SAFI