Le Panel leaders Congolais pour le progrès a organisé le 6 septembre 2024 une conférence sur la réforme institutionnelle et sa gouvernance.
Ces assises avaient pour but de réunir la jeunesse Congolaise notamment des leaders pour réfléchir ensemble sur l’avenir politique de la République Démocratique du Congo, voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché afin d’amener les réformes si possible dans la gestion de la chose publique.
L’activité a connu différents panélistes notamment Babeth TSHIBOLA qui a exposé sur « le renforcement de l’État de droit et la séparation du pouvoir ».
Elle a expliqué de prime abord le principe politique de la séparation des pouvoirs . Il s’agit des 3 pouvoirs : le législatif, qui élabore des lois; l’exécutif qui applique ces lois et le pouvoir judiciaire qui interprète les lois.
Cette cadre de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a, toujours dans son speech parlé de la collaboration des pouvoirs. Selon elle, chaque pouvoir a des attributions différentes d’où elle a insisté que le pouvoir judiciaire doit être séparé des deux autres car ce pouvoir doit être indépendant et le pouvoir exécutif doit cesser d’interférer dans les autres pouvoirs.
Pour la native de la commune de Kalamu dans la ville de Kinshasa, pour qu’il y ait l’Etat de droit, la séparation des pouvoirs est nécessaire car on peut avoir cette séparation sans être dans un “État de Droit” comme cela a été à l’époque du feu président MOBUTU.
Babeth TSHIBOLA estime que si nous connaissons des difficultés dans la gestion du pays, c’est à cause du non respect de la séparation du pouvoir.
« Si nous vivons certaines situations dans notre pays, c’est parce qu’il n’y a pas le respect du principe de la séparation du pouvoir, c’est comme s’il y a des gens qui sont au dessus de la loi et que l’Etat de droit ne s’applique qu’à une frange de personnes », a-t-elle déclaré.
Babeth TSHIBOLA, parlant de l’Etat de droit, a fait allusion au respect de la hiérarchie des normes et selon elle la norme la plus élevée est la Constitution du pays.
Pour clore son propos, Babeth TSHIBOLA qui est aussi femme politique a épinglé le fait que l’Etat de droit ne peut pas être possible s’il n’y a pas une bonne gouvernance et pour qu’il y ait un Etat de droit il faudrait lutter contre les maux qui rongent le pays notamment la corruption et l’impunité.
Christelle LABU