Est-il possible de trouver de l’équilibre en combinant études et activités entrepreneuriales ? C’est autour de cette question que Jeannette Astrid MBUYI, Assistante premier mandat et auditrice en DEA, diplôme d’études approfondies à l’UNISIC ( université de sciences de l’information et de la communication ) et Grâce BUBANJI, Étudiante en Master 1 en journalisme politique extérieure à l’UNISIC se sont entretenues avec POURELLE.INFO.
Grâce BUBANJI nous a d’abord en quelques mots partagé son expérience d’étudiante entrepreneure :
« J’ai commencé à entreprendre avant l’université mais arrivée à l’université surtout la première année, un nouveau monde que vous commencez ce n’était pas facile de combiner les études et sa vie extérieure. Ce n’était pas facile pour moi car l’activité économique que je faisais me demander de faire des livraisons à domicile, de communiquer régulièrement avec mes clients, heureusement au début de l’université, je n’avais pas cours tous les jours. C’était du pain sur la planche mais je me battais toujours pour gérer mon temps » a-t-elle témoigné.

Grâce BUBANJI a également été confrontée à un autre défi celui de participer aux cours d’encadrement dans le groupe d’études afin de revoir les notes et faire des descentes dans des chaînes vu son domaine d’étude, le journalisme après ces heures des cours proprement dit alors que pendant ce temps elle devait s’occuper également de ses activités commerciales notamment l’approvisionnement des produits cosmétiques qu’elle vendait.
« Avec le temps, j’ai pu m’orienter vers autre chose, j’ai fait le choix de mettre d’abord l’entrepreneuriat de côté étant donné que ça me prenait beaucoup de temps, je pourrai y revenir après mes études pour mieux gérer et bâtir mon empire. Je me suisdéveloppée et constitué une autre image en fonction de mes autres potentialités et de ce que les autres remarquent en moi, j’évolue actuellement dans les activités liés à la gestion de mes projets, travaillant en collaboration avec les ONG et les structures de particuliers pour travailler comme consultante à temps pareil et je me concentre également sur ma structure que je préside », a-t-elle dit.
Toutes fois Grâce BUBANJI reconnaît que les réalités de chacune personne sont différentes. Elle a donc conseillé celles qui n’ont que l’entrepreneuriat comme source de revenus de ne pas s’arrêter, de choisir une activité qui leur permet de ne pas faire souffrir leurs études.

« Ne faites pas juste l’entrepreneuriat comme source de revenus mais faites en une passion et une vision afin de ne pas vous arrêter. Vous pouvez mettre un système en place où l’argent travaille pour vous et non vous vous travaillez pour l’argent c’est à dire si votre activité demande de la main d’oeuvre, trouver des personnes de confiance avec qui travailler en synergie afin de vous accompagner soit vous remplacer si vous êtes occupé dans vos activités académiques », a-t-elle conclu.
De son côté, Jeannette Astrid MBUYI a étalé les difficultés auxquelles les étudiantes entrepreneures sont confrontées et comment elles peuvent les surmonter :
« Ces étudiantes sont souvent confrontés au manque de temps. Elles doivent donc établir une routine stricte et utiliser des techniques de gestion du temps. Les difficultés à l’accès au financement, pour y arriver, elles doivent explorer des bourses, des subventions ou des financements participatifs pour soutenir leur projet. Elles doivent également éviter l’isolement c’est-à-dire chercher à rejoindre des groupes de soutien pour entrepreneures ou des réseaux professionnels. Un dernier point négatif, elles sont confrontées au manque d’équilibre, elles doivent donc veiller sur l’équilibre entre la vie personnelle et professionnelle, en apprenant à dire non et à déléguer des tâches lorsque c’est possible », a-t-elle dit.
Jeannette Astrid MBUYI a également recommandé quelques stratégies aux étudiantes pour réussir à gérer efficacement leur emploi du temps entre leurs études et leur activité commerciale :

• La Planification : Utiliser un agenda pour organiser les tâches hebdomadaires. Cela permet de visualiser les priorités ;
• La Priorisation : Identifier les tâches les plus importantes et urgentes ;
• l’utilisation des Blocs de temps : Allouer des blocs de temps spécifiques pour les études et l’activité commerciale afin de minimiser les interruptions ;
• La Flexibilité : Être prête à ajuster le planning en fonction des imprévus tout en maintenant un équilibre ;
Elle a aussi conseillé à ces étudiantes entrepreneures d’éviter l’épuisement et de rester motiver lorsqu’elles jonglent entre leurs études et leur entreprise :
« Elles doivent prendre des pauses régulières, c’est-à-dire Intégrer des moments de repos dans la journée pour recharger les batteries. Elles doivent se fixer des objectifs réalistes, à court et à long terme qui sont atteignables pour éviter la frustration. Il est important pour elles également de célébrer les succès, prendre le temps de reconnaître et de célébrer les petites victoires pour maintenir la motivation », a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, elle a encouragé les étudiantes de développer des compétences entrepreneuriales tout en poursuivant leurs études académiques sans négliger l’une des deux activités. Pour s’y faire, elles sont appelées à :

• Participer à des projets pratiques : des projets de l’université, de l’église, du quartier, voire de la communauté qui ont une composante entrepreneuriale. Cela permet de mettre en pratique des concepts théoriques.
• Faire des Stages et du bénévolat : Chercher des stages dans des startups ou des organisations à but non lucratif pour acquérir de l’expérience.
• Développer l’esprit du réseautage : Assister à des événements, conférences et ateliers pour rencontrer d’autres entrepreneurs et obtenir des conseils.
• Se donner à l’apprentissage en ligne : Suivre des cours en ligne sur l’entrepreneuriat, la gestion et le marketing.
En ce qui concerne le choix du domaine à entreprendre, Astrid MBUYI souligne qu’il n’est pas strictement nécessaire de choisir un domaine d’activité en lien avec ses études, mais cela peut être bénéfique.
« Un domaine lié aux études peut faciliter l’application des connaissances car les compétences et connaissances acquises en classe peuvent être directement appliquées. Il peut également renforcer la crédibilité, être perçue comme une experte dans son domaine d’études peut aider à gagner la confiance des clients et partenaires. En dernier lieu il peut élargir les opportunités grâce aux connexions académiques qui peuvent ouvrir des portes et offrir des ressources utiles », a-t-elle orienté.
Divine LUKOMBO
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