Au cours de son séjour à Kisangani à l’occasion des cérémonies commémoratives du génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST) tenu le 2 août 2024, la première ministre Judith SUMINWA a adressé un message de réconfort et a rassuré les victimes que, ce pourquoi elles se battent donnera ses fruits quoi qu’il en coute.
« Des massacres sont enregistrés et documentés sur des populations civiles sans défense notamment à Kishishe, Mungunga et dans plusieurs autres localités et qui constituent des graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme à travers les violences sexuelles utilisées délibérément comme arme de guerre. Je rassure tous les congolais et congolaises que notre résistance et notre résilience viendront à bout de nos agresseurs quoi qu’il en coûte ››, a dit la cheffe du gouvernement.
Et de poursuivre :
‹‹ La réparation seule ne suffit pas elle doit s’adosser notamment sur la justice, la vérité et les garanties de non répétition ››, a-t-elle dit.
Judith SUMINWA TULUKA a dit partager la douleur atroce que ressentent toutes ces victimes et promet qu’ensemble ils bâtiront un avenir meilleur :
‹‹ À nos pères, nos mères, nos sœurs et à nos fils, je ressens en tant que mère au plus profond de mon être la douleur qui émane des vies brisées, des destins déchirées par les conflits et les atrocités et comme nous venons de l’entendre par les témoignages ils dépassent l’entendement humain et appel à notre solidarité et à notre action collective. Je voudrais vous rassurer que vous n’êtes pas seuls dans cette épreuve. La nation, notre pays, notre nation, votre nation avec à sa tête son excellence Félix Antoine TSHISEKEDI, président de la république s’élève à vos côtés unis dans la solidarité. Je suis convaincu qu’ensemble nous surmonterons ces épreuves et nous bâtiront un avenir meilleur pour tous ››, a dit Judith SUMINWA TULUKA.
Notons que des efforts on été mis en place sur plusieurs plans par le gouvernement que dirige Judith SUMINWA pour la protection et la promotion des victimes en RDC. Elles proposent des réformes pour la mise en œuvre des programmes de réparation en faveur des victimes.
Germaine BAKAMBANA