Les filles du lycée technique BOLINGANI à Kinshasa ont été sensibilisées le samedi 29 mars au phénomène “MATALANA” (voyeurisme), une initiative de l’ONG Allons-y les filles, sous la coordination de Promise NSUKA.
Depuis son officialisation par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) en 1977, la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars, est une occasion de sensibiliser et de mobiliser autour des droits des femmes, de l’égalité et de la justice. Cette année, l’ONG “Allons-y les filles” a choisi de lancer la campagne “TIKA MATALANA, KOLISA MAYELE” pour encourager les jeunes filles à utiliser les réseaux sociaux de manière responsable et à persévérer dans leurs études. Comme le dit le proverbe, “si une fille est bien éduquée, nous aurons une société stable”.

« Nous sommes l’ONG “Allons-y les filles », une structure engagée dans la promotion et la défense des droits des femmes, en particulier des jeunes filles congolaises. Pour qu’une femme soit autonome et connaisse ses droits, elle doit être éduquée. En tant qu’ONG, et surtout dans notre lutte contre les anti-valeurs, nous avons remarqué la montée en puissance du phénomène “MATALANA”. Nous avons lancé cette campagne “TIKA MATALANA, KOLISA MAYELE” dans le but d’encourager les jeunes filles à se fixer des objectifs dans la vie, à persévérer dans leurs études et à comprendre que les réseaux sociaux peuvent être un outil à double tranchant, avec des conséquences néfastes si on n’en fait pas un bon usage. Les filles constituent le noyau de la société », a déclaré Promise NSUKA, coordinatrice ONG allons-y les filles.
La conférence a vu la participation de plusieurs intervenantes.

L’activiste Océane WANITA, entrepreneure sociale, a abordé le sous-thème “L’hygiène menstruelle et l’entrepreneuriat”. En partageant son propre parcours, elle a insisté sur l’importance de la connaissance de soi avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, rappelant aux jeunes filles qu’il est essentiel de prendre soin de leur corps.

Enfin, Dorcas AKAD, entrepreneure, a motivé les filles à se lancer dans l’entrepreneuriat, bien que le chemin soit parsemé d’embûches, en s’appuyant sur son expérience personnelle.
Notons que le débat lors de la conférence avec les lycéennes à Kinshasa a été un moment fort de partage et d’échanges, soulignant l’importance de l’autonomisation financière des jeunes filles. En offrant des outils et des ressources, l’ONG “Allons-y les filles” contribue à construire une société plus égalitaire, où chaque femme peut réaliser son potentiel et défendre ses droits.

Cet événement a donc été non seulement une clôture symbolique du mois de la femme, mais aussi un pas concret vers la construction d’un avenir meilleur pour toutes les filles du Grand Congo.
Christian MUKAYA
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