Pour clôturer le mois de mars en beauté, le secrétariat général du ministère de Droits Humains a convié les femmes de ce ministère à une conférence-débat le samedi 31 mars 2024.
L’événement a eu lieu dans la salle d’audience se trouvant dans l’enclos du Palais de la Justice, à Kinshasa Gombe. Elle avait pour objectif principal de lutter contre toutes les formes d’ignorance qui planent chez les femmes :
« Nous avons remarqué que les femmes veulent bien faire quelque chose mais elles ont un blocage, qui est l’ignorance. Plusieurs femmes ignorent leurs droits, les textes, bref, elles ignorent beaucoup des choses alors nos activités visent à lutter contre cette ignorance en interne et à l’externe », a fait savoir Gladys MARGOT MBENZA , initiatrice de la conférence.
Pour mieux outiller l’assistance lors de cette conférence, Yvonne KOBE, l’une des panelistes , a échangé avec l’assistance sur “l’historique de la journée du 8 mars’’, pour refonder les bases de l’objet de la célébration du 8 mars, qui ne cesse d’être mal compris par les hommes comme par les femmes, elles-mêmes :
« Très souvent les hommes et les femmes confondent ou résument la célébration de la journée du 8 mars , par le port des pagnes, alors que c’est une journée qui est liée à la reconnaissance des droits de la femme », a-t-elle précisé.
Et du côté de l’assistance, Jolie MBANGAMA, chef de division au secrétariat général des Droits Humains et participante à cette conférence a exprimé sa grande satisfaction pour avoir pris part à cette assise :
« Je suis satisfaite d’avoir participé à cette conférence débat, parce qu’étant femme, elle m’a servi d’apprendre de nombreuses choses notamment sur le rôle que j’ai à jouer dans la société, elle m’a rafraîchi la mémoire sur mes devoirs ainsi que sur mes droits. Ce programme nous a aussi servi à mieux composer les questions qui vont nous épanouir dans le futur », a-t-elle dit.
Ainsi dit, pour clore cette conférence, Gladys MARGOT MBENZA initiatrice de la dite conférence, a pris la parole pour remercier tous les participants, notamment l’équipe des directeurs du ministère des Droits Humains, les secrétaires généraux, les hommes genrés qui accompagnent le projet et tous les autres invités.
Elle a aussi rappelé que le secrétariat général de Droits Humains a mis en place un programme dénommé “Vendredi Femmes”, ceci pour renforcer en capacité régulièrement les Femmes du ministère des Droits Humains en RDC.
Aggée CHUGA