Accueil Société Clôture de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles : 4 cas de VBG enregistrés en ITURI 

Clôture de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles : 4 cas de VBG enregistrés en ITURI 

Lancée depuis le 25 novembre 2024, la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG), a été clôturée le mardi 10 décembre 2024.

Pendant ces 16 jours, la province de l’Ituri a enregistré au moins quatre cas des violences précisément dans le territoire d’Irumu au sud de la ville de Bunia. Ces cas notifiés ont été signalés par des personnes dont l’identité reste à découvrir, mais également certains acteurs humanitaires présent dans cette partie de la province de l’Ituri confirment sous anonymat.

Dans ces cas documentés on parle notamment de 3 filles de moins de 18 ans, parmi elles, une a perdu la vie après avoir été violentée par des personnes non identifiées, au village marabo situé dans la chefferie des Mobala à plus des 40 kilomètres au sud-est de la ville de Bunia en territoire d’irumu.

Un autre cas a été signalé dans la chefferie des walendu bindi toujours en territoire d’irumu où des hommes porteurs d’armes à feu ont tabassé à mort une femme âgée :

‹‹ Nous avons enregistré au moins quatre cas de violences basées sur le genre (VBG) sur l’ensemble du territoire d’Irumu en province de l’Ituri pendant cette campagne de 16 jours d’activisme, ces quatres cas ont été notifiés entre autres au village marabo et à Gety dans la chefferie des Walendu bindi ››, a confirmée Yvette AUNAKYALO, cheffe du bureau Genre, Famille et Enfants au territoire d’Irumu.

Pour les cas des filles mineures Yvette AUNAKYALO précise que cette situation est dûe consécutivement à l’irresponsabilité et à l’ignorance des parents qui ne surveillent pas bien leurs enfants. Elle a aussi fait savoir que l’insécurité grandissante dans cette région est à la base des cas répétitifs de violences faites aux femmes. 

Ainsi, au regard de l’augmentation de ces violences, cette figure féminine des droits des femmes appelle les parents à la prise de conscience et à assumer convenablement leurs responsabilités et demande aux autorités compétentes d’instaurer la sécurité dans ces régions, pour que ce phénomène prenne fin.

Elle a par la même occasion appelé les habitants de ce territoire à s’impliquer d’avantage dans cette situation pour contribuer à faire arrêter les violences faites aux femmes et aux jeunes :

‹‹ Non seulement les femmes doivent contribuer à la lutte contre ce phénomène qui est devenu presque récurrent mais également les hommes doivent accompagner ces dernières », a-t-elle conseillé.

Olivier BIN OKANDE/ITURI

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