Organisées par la CENCO à travers sa commission épiscopale Justice et Paix (CEJP), les travaux de trois journées de réflexion sur le renforcement de la gouvernance socio-économique en RDC se sont clôturés avec une note de satisfaction le mercredi 27 novembre 2024 par le secrétaire général de la commission Justice et Paix, Cyrille EBOTOKO, dans la salle de conférence de la CENCO, au Centre Interdiocésain à Kinshasa.
Bien avant le mot de clôture, les femmes et hommes venus de différentes structures de la société civile ont eu droit à deux exposés sur “l’Innovation et la numérisation pour améliorer la Gouvernance”. Une thématique largement expliquée par le professeur, Kodjo NDUKUMA, qui dans son intervention a rappelé que la convergence des médias et de l’industrie a un impact sur la gouvernance socio-économique avec un défi qui est la destruction des valeurs à l’heure du numérique.
Dans la même logique, l’expert économique, Al KITENGE, est pour sa part, revenu sur le “Renforcement des capacités institutionnelles”. Se basant sur sa riche expérience, l’intervenant a noté que il y a des choses qui manquent aux institutions notamment la discipline dans l’exécution des tâches sérieuses, qui dérangent la bonne gouvernance.
Par ailleurs, le représentant officiel de monseigneur Donatien NSHOLE, Cyrille EBOTOKO, a rappelé les objectifs de ces assises, avant de remercier les participants pour la qualité des questions et autres interventions. Il a fait savoir qu’une feuille de route, contenant des recommandations définissant une vision claire de la bonne gouvernance socio-économique sera élaborée et déposée auprès du gouvernement dans les jours à venir.
Rappelons qu’au deuxième Jour, lors de son exposé portée sur la “Gouvernance du secteur privé et responsabilité sociétale des entreprises”, le professeur et Docteur en droit à l’Université de Kinshasa, Guy Pascal NGOMA PANZA, a relevé le fait que le pays ayant un grand défi qui est le développement économique, les entreprises du secteur privé ou publique devrait servir de béquille pour l’État afin qu’il relève ce défi. Cependant il a relevé quelques principes favorisant la bonne gouvernance que sont la connaissance, l’éthique, la compétence et la spécialisation.
Et poursuivant ses propos, il a affirmé que la femme a des compétences qui doivent être utilisées pour balayer tous les préjugés et contribuer autant que l’homme au développement économique en RDC.
Christian MUKAYA