Clôture Activités sur la JI de soutien aux victimes de la torture: Desyderata Furaha dénonce les pratiques qui avilissent la femme

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Les activités liées à la célébration de la Journée Internationale de soutien aux victimes de la torture se sont poursuivies et clôturées ce Jeudi 06 Juillet 2022, a Kinshasa, en présence du Ministre des Droits Humains Albert Fabrice PUELA, et de plusieurs personnalités.

Après les différents Exposés sur la torture avec Joël Muanda, lauréat du Concours de plaidoirie sur la torture en 2021, l’Allocution  du Bureau Conjoint des Nations Unies et la lecture des messages de la Haute Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme  et du Secrétaire Général des Nations-Unies , Erica Bussey,  la Présidente Nationale de  « Femmes Solidaires pour la Paix et le Développement », FSPD en sigle, Desyderata Furaha a, au nom des Organisations de la Société Civile, peint le tableau de la situation des femmes et des enfants en RDC.

Desyderata Furaha a tenu à rappeler à  l’Etat ses obligations en matière de protection contre les actes de tortures : « Nous célébrons cette journée dans un contexte de la persistance des affrontements armés dans plusieurs Provinces du pays suivis d’une forte culture de l’impunité  et de l’intolérance  qui démontrent l’urgence de  rappeler à l’État ses obligations ,en matière de protection des personnes contre les actes de tortures et traitements cruels, inhumains ou dégradants… ».

Pour Desyderata Furaha plusieurs pratiques et autres violences avilissent  la femme et portent atteintes à sa dignité  notamment les violences sexuelles et basées sur le genre,  l’accès difficile  à la justice à cause de coût élevé de frais, l’utilisation  de violences sexuelles comme arme de guerre et autres  violations des droits Humains.

« En temps de paix comme pendant les conflits armés, les femmes et les enfants sont les proies et les premières victimes des violences de tout genre : les violences domestiques, les viols conjugaux, l’inceste, les mariages forcés et précoces, les violences en détention, le proxénétisme, sont des violences quotidiennes auxquelles font face les femmes et les enfants » a ajouté Desyderata Furaha.

Professeur Charly Kay

De son côté, le Professeur Charly Kay , intervenant sur cette question de la torture, a épinglé le fait que la torture n’est pas seulement physique. Elle est aussi et surtout mentale.

« Sur les 100% de tortures,  75% sont mentales et conduisent au suicide, à la mort » a-t-il dit.

Parmi les recommandations qui ont été faites devant le Ministre des Droits Humains, par les Organisations de la Société Civile , figurent, entre autres « le soutien des victimes de la torture par la réinsertion Socio – économique  et l’encouragement  des Centres de réarmement moral , pour les femmes et les filles, victimes de la torture pour une prise en charge holistique ».

C’est le Ministre des Droits Humains, Albert Fabrice PUELA, qui a clôturé les deux jours d’activités , sur la Journée Internationale de soutien aux victimes de la torture. On a noté la présence à ces échanges, de Christelle VUANGA, Présidente de la Commission Genre et Famille  à l’Assemblée  Nationale.

Jean Pierre Katenda

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