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Le 24 janvier de chaque année est célébrée la journée internationale du sport féminin.
À l’occasion de cette célébration, le premier média des femmes en RDC POURELLE.INFO, qui reconnaît les différents progrès et réalisations des femmes athlètes, entraîneurs, joueuses, managers, gestionnaires sportives et bien d’autres dans les différents événements sportifs internationaux et nationaux, invite le ministère du sport, la fédération congolaise de football ainsi que les diffuseurs de s’accorder pour donner en permanence une juste place au sport féminin et tient à rappeler qu’il reste encore beaucoup à faire pour parvenir à l’égalité des sexes dans les activités sportives.
Bien que la participation des femmes aux sports a augmenté au fil des ans, en République Démocratique du Congo, les sportives jouant dans l’équipe nationale ou celles qui évoluent individuellement, continuent encore à peiner pour jouir du bénéfice de leur profession suite aux nombreuses difficultés auxquelles le sport féminin est confronté à ce jour.
Il s’agit notamment de manque de financement pour les championnats féminins, résultant du manque d’une bonne politique salariale.
En effet, la plupart des femmes qui pratiquent le sport en RDC à savoir les footballeuses, les boxeuses, les karatéka women, les athlètes, les arbitres et bien d’autres ne touchent pas de salaire si ce n’est que le frais de transport occasionnel ou des primes en cas d’événements sportifs féminins exceptionnels, nous confient certaines sportives lors des échanges avec elles.
Autres problèmes dans le sport féminin en RDC sont: le manque de couverture médiatique des championnats féminins, le manque de sponsoring, la discrimination, la faible représentativité des femmes dans les instances dirigeantes sportives etc.
Tous ces problèmes ne facilitent pas que les sportives puissent mener à bien leur carrière.
Conscient de la gravité de l’impact de ces difficultés qui entravent le développement physique et mental des sportives congolaises, les analystes sportif(ve)s, suggèrent à ce que le ministère des sports et les diffuseurs puissent se rallier dans la vision de la journée internationale du sport féminin, qui est celle de permettre à ce domaine de gagner en visibilité et de contribuer à une meilleure représentation dans les médias et de mettre également les femmes sportives à l’honneur.
Aggée CHUGA
