Le Collectif des femmes dénommé “Parole de ces Dames” a célébré le 8 mars 2025, la journée internationale des droits des femmes avec ferveur au Collège BONSOMI, situé dans le Quartier 4 de la commune de N’Djili à Kinshasa. Ce jour-là, le collectif de femmes “Parole de ces Dames”, sous la coordination de Reinette MULONDA, a organisé une conférence-débat dédiée à l’autonomisation financière des jeunes filles.

Depuis son officialisation par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1977, la journée du 8 mars est une occasion de sensibilisation et de mobilisation autour des droits des femmes, de l’égalité et de la justice. Cette année, le collectif a choisi de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontées les jeunes filles en matière d’autonomisation et d’indépendance financière.

Reinette MULONDA, coordonnatrice de ce collectif, a souligné l’importance de rappeler les droits des femmes tout en honorant celles qui ont lutté pour ces acquis. Elle a encouragé les jeunes filles à prendre conscience de leurs droits et à exploiter leur potentiel pour contribuer à l’avancement de la société.

La conférence a vu la participation de plusieurs intervenants, dont Patricia FERUZI, activiste engagée, qui a parlé de l’autonomisation de la femme. Elle a insisté sur le fait que la liberté financière est le socle du développement national, tout en précisant qu’être autonome ne doit pas être perçu comme une légèreté.

Raïssa BASUNGA, ingénieure, a également encouragé les jeunes filles à envisager des carrières dans les filières scientifiques et techniques, traditionnellement considérées comme masculines. Elle a partagé sa propre expérience , affirmant que les filles ont les capacités d’exceller dans ces domaines.

La journée a été enrichie par des performances musicales, des ballets et des pièces de théâtre, toutes axées sur la sensibilisation contre le mariage forcé. Ces activités visaient à motiver les jeunes à dénoncer les atteintes à leurs droits et à promouvoir une prise de conscience collective.

Ndayewenge MAKENGE, élève du collège BONSOMI, a exprimé sa satisfaction à l’issue de la journée. Elle a rappelé à ses camarades que le 8 mars ne se limite pas à des célébrations superficielles, mais qu’il s’agit d’un moment crucial pour acquérir des connaissances qui permettront aux femmes de devenir des actrices essentielles de la société. Elle a conclu avec cette célèbre maxime : “Éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation”.
Notons que la célébration du 8 mars par le Collectif des femmes “Parole de ces Dames” à Kinshasa a été un moment fort de partage et d’échanges, soulignant l’importance de l’autonomisation financière des jeunes filles. En offrant des outils et des ressources, cette initiative contribue à la construction d’une société plus égalitaire, où chaque femme peut réaliser son potentiel et défendre ses droits.
Christian MUKAYA