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Pour la 4e fois consécutive, la Fondation “Grâce à ma Mère”, GRAME en sigle, n’a pas dérogé à sa mission de promotion de l’entrepreneuriat féminin.
Le samedi 3 février 2024, 50 femmes ont bénéficié de kits métiers de démarrage, après avoir suivi des formations gratuites en coupe et couture et esthétique générale pendant 5 mois, au sein de la Fondation GRAME, une ASBL qui prône l’autonomisation de la femme et la jeune fille congolaise, par la formation et le renforcement des capacités.
À en croire la Présidente de la Fondation GRAME, Julie NSUELE MANIKA ‹‹ cette initiative vient lutter contre la pauvreté et l’oisiveté des femmes en milieu périurbain , par l’apprentissage accéléré d’un métier, qui est sanctionné par la dotation des kits métiers de démarrage pour leur permettre de débuter une activité génératrice de revenus et subvenir au besoin de leur famille ››.
Le Président du Pieu de Binza, de l’église de Jésus Christ des Saints de Derniers Jours qui a financé cette formation, Didier MUTOMBO, très satisfait du déroulement de cette formation, a fait savoir que cette édition spéciale s’inscrit dans le cadre du programme de l’autonomisation Financière des sœurs pour sortir de la pauvreté. Il a souligné également que le choix opéré sur la Fondation “Grâce à ma Mère”, portait sur le sérieux dans l’encadrement des femmes, la rigueur et les activités concrètes qu’elles ont déjà menées en faveur de l’autonomisation des femmes à Kinshasa.
Pour sa part, Espérance BELAU, Présidente de la Commission des femmes Entrepreneures de la FEC ( CNFE) invitée à cette cérémonie, a fait un don complémentaire de 300$ à chacune des meilleures lauréates des 2 filières pour renforcer leur fonds de démarrage.
Notons que la fondation GRAME à déjà formé plus de 1000 femmes dans différents métiers, dont plus de 500 d’entre elles ont bénéficié de kits métiers démarrage dans l’entrepreneuriat.
Cette fondation compte plus de 2000 femmes membres actifs, à qui elle propose un incubateur dans l’entrepreneuriat et des différentes opportunités d’accès aux financements.
Christian MUKAYA
