La journée du 10 Décembre marquant la clôture de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre à travers le monde a été célébrée officiellement par le cartel des activités pour l’autonomisation de la femme congolaise, CAAFC en sigle, sous le thème: “L’impact de l’autonomisation de la femme dans la lutte contre les violences basées sur le genre”.
Trois structures dirigées conjointement par Caroline Norah Pindi, de l’ong milles et un espoir, Jolie Boteswa, Ong grand cœur petite mains, et la coordinatrice de l’ong congo autrement, Mathy Ponga ont clôturé cette journée dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Dans son mot marquant aussi le lancement d’une série d’activités programmées par l’ONG Congo autrement, Mathy Pongo a éclairé les participants sur le genre selon la pensée de Dieu. « Je suis servante de Dieu, je glorifie le seigneur car dans Genèse 1:27 Dieu recommande à l’homme et la femme à faire la politique qui ne pas seulement le fait d’aller au parlement, même les femmes rurales font de la politique. Le genre dont on parle ici c’est plutôt le rapport qui a entre l’homme et la femme« , a-t-elle souligné.
Mathy Pongo a ajouté en outre que selon le verset pré cité, Dieu créa l’homme et la femme à son image d’où la femme n’a pas été crée à l’image de l’homme mais plutôt pour la gloire de l’homme. « L’homme et la femme sont esprit, hors, l’esprit n’a pas de sexe. C’est ainsi que Dieu a recommandé aux humains de se multiplier. Pourquoi Dieu dit par la suite qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul? Ce qui veut dire l’homme et la femme sont égaux selon la pensé de Dieu, être semblable c’est le synonyme de l’égalité. L’égalité de sexe n’est pas biologique c’est sociale parce que sur le plan professionnel, intellectuel il n’y a pas des sexe« , a dit la coordinatrice de l’ong Congo autrement.
Elle a par la suite motivé les femmes à etre autonomes, car pour elle, si la femme est autonome, elle mettra fin aux violences qui sévissent dans l’Est de la RDC. Et à bannir tous les stéréotypes car les violences ne sont pas que physiques, il y a aussi des actes et paroles. « nous devons en finir. Congo autrement travaille sur cette question », estime Mathy Pongo.
Au cours de cette journée, les participantes ont été conviées au jeu des questions réponses dans l’objectif de voir si elles ont bien assimiler les matières.
Jolie Boteswa a par la même occasion rappelé aux femmes leur rôle dans la société.
De son coté, Caroline Norah Pindi a renforcé les capacites des femmes sur différentes sortes des violences basées sur le genre, tout en rappelant que toutes les formes de violences sont interdit par la loi.
Notez que le Cartel des activités pour l’autonomisation de la femme congolaise (CAAFC) a pour but de lutter contre les violences basées sur le genre en RDC. Il regroupe 3 ong qui sont représentés à travers le congo démocratique, qui visent à promouvoir les femmes socialement marginalisées pour les outiller afin qu’elles deviennent autonomes.
Christian Mukaya