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Augmentation du nombre des jeunes filles dans les maisons de tolérance en Ituri

Un grand nombre des jeunes filles des différents territoires que compte la province de l’ituri vivent actuellement dans des maisons de tolérance communément appelé quartier général (Q.G). La plupart des ces jeunes filles ont abandonné les études pour des causes non élucidées et beaucoup d’entre elles sont des enfants des personnes déplacées qui ont quitté leurs parents suite à la crise alimentaire dans des sites de déplacés.

Face à cette situation, les responsables des structures citoyennes et des droits de l’homme dans la province de l’ituri dans l’Est de la République Démocratique du Congo s’insurgent et s’en vont en guerre contre les autorités supérieures de la province pour mettre fin à cette situation qui a pris une allure inquiétante dans quelques régions de cette province.

En territoire de mambasa au sud-ouest de l’Ituri, les acteurs de la couche citoyenne indiquent que ces jeunes filles se retrouvent plus dans des zones caractérisées par les activités minières, agricoles et commerciales où elles sont exploitées sexuellement suite à la recherche pécuniaire pour répondre positivement à leurs énormes besoins.

Ces derniers demandent aux services de sécurité de prendre une mesure rigoureuse pour le retrait obligatoire de ces jeunes filles dans ces maisons de prospection.

‹‹ Il y a longtemps que nous dénonçons la multiplicité des jeunes filles dans des maisons de tolérance appelé « quartier général »(Q.G) en territoire de mambasa surtout dans les contrées dominées par les activités minières, agricoles et commerciales. Ces jeunes filles sont abusées sexuellement et disent être là à cause du manque de moyens financiers. C’est pourquoi nous demandons aux services de sécurité de se pencher sur cette affaire ››, ont-t-ils dit.

Par ailleurs, les activistes des droits de l’homme entre autres la convention pour le respect des droits humains (CRDH) antenne de Mambasa estiment que ce phénomène est dû également au mauvais encadrement des parents à l’égard de ces jeunes filles à la maison.

Notons que cette situation est à la base des grossesses précoces et non désirées mais également des différentes maladies infectieuses créant ainsi un impact négatif dans la vie de ces jeunes filles.

Olivier Bin OKANDE/Ituri

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