« La chanteuse malienne Rokia TRAORÉ, arrêtée le 21 juin 2024 en Italie pour une affaire de non-représentation d’enfant, sera remise à la justice belge dans les jours avenir », a annoncé son avocate italienne, Maddalena Claudia Del Re, dans un message transmis à l’AFP à l’issue d’une audience le 26 septembre 2024 devant la cour d’appel de Rome, capitale de l’Italie.
« Rokia Traoré devra être transférée en Belgique dans les 10 jours à compter d’aujourd’hui ››, a dit l’avocate.
Cette affaire considérée comme étant un conflit de juridictions, a mené à l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’artiste africaine.
Pour la petite histoire, c’est un conflit ouvert qui dure depuis bientôt six ans. En 2018, la chanteuse se sépare de son compagnon belge Jan Goossens et emmène sa fille au Mali, chez sa grand-mère maternelle. Elle est censée passer les vacances d’été 2019 avec son père mais Rokia TRAORÉ ne le fait pas. Elle accuse son compagnon d’attouchement sexuels sur leur enfant. Depuis, la petite fille de cinq ans à l’époque, est restée au Mali et n’a jamais revu son père qui en a la garde alternée, comme l’a décidé un tribunal belge. Ce qui est un drame familial prend aujourd’hui une dimension politique, diplomatique et juridique.
Affaire à suivre !
Germaine BAKAMBANA