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Le mois de Février , dédié à la lutte contre le Cancer, sous le thème national « La RDC se libère du cancer », tend à sa fin .Et les séances de sensibilisation continuent dans différentes Structures concernées par cette lutte.
Le Vendredi 25 Février 2022, l’ONG Solution Femme Endométriose,SOLFE RDC a organisé une conférence débat, sur le thème, « Connaître et bien comprendre l’endométriose ainsi que le cancer de l’utérus »..
Plusieurs intervenants dont, les Docteurs, Didier Kalonji, gynécologue, Bienvenue Mukaba, gynécologue également et le généraliste Christian Kamalandua, ont , à tour de rôle, expliqué cette forme de cancer qui détruit les vies des femmes.
La présidente de l’ ONG SOLFE, Docteur Angella MBAMBIDI qui a été elle-même victime de ce cancer après de 2 ans de stérilité, dans un mariage légalement célébré, décrit l’endométriose : « Ce type de cancer se manifeste par des douleurs, lors des menstrues. C’est une maladie au cours de laquelle l’endomètre se trouvant en dehors de l’utérus, va continuer à fonctionner , à troubler les règles et a créer des douleurs lombaires, des douleurs lors des rapports sexuels ».
Concernant les causes, Docteur Angella précise que, « les causes sont inconnues ; mais il y a des hypothèses : les règles douloureuses répétées ( Dysménorrhée); la mauvaise alimentation constitué des aliments non frais, en ce moment là l’alimentation est troublée et les hormones connaissent les mêmes troubles».
C’est pourquoi, dans cette conférence de sensibilisation, la Présidente de l’ONG SOLFE a appelé tout le monde à être des « ambassadeurs de l’endométriose, l’une des causes du cancer de l’utérus chez les femmes, mal connu mais avec des dégâts énormes ».
C’est depuis quatre ans que cette ONG existe et sensibilise sur terrain sur la lutte contre l’endométriose, le paludisme, le VIH/SIDA et les autres maladies sexuellement transmissibles. Tout, pour la promotion de la santé sexuelle et la santé de reproduction des adolescents et des jeunes.
La devise de l’ONG SOLFE est « sensibiliser, informer et viser une prise en charge ».
Jean Pierre Katenda
