Alliance FCC, LAMUKA, ENSEMBLE et CLC : ‹‹ Une alliance contre nature ›› dit Léonnie Kandolo

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Le FCC, Lamuka, ENSEMBLE et le Comité Laïc de Coordination regroupés pour des élections transparentes et apaisées. Ces regroupements politiques avec le CLC ont créé un front patriotique pour notamment contester la nouvelle équipe de la CENI dirigée par Denis Kadima.

Leur union a notamment fait réagir Léonnie Kandolo, activiste pro démocratie et experte en Genre. Cette dernière dit ne pas comprendre cette alliance et la qualifie même de contre nature.

‹‹ Je ne comprends pas très bien cette alliance. Après avoir combattu quelqu’un pendant près de dix ans de son pouvoir, comment pouvez-vous devenir son allié ? Parce que les raisons pour lesquelles vous l’avez combattu existent toujours : la mauvaise gouvernance, les guerres, les charniers de Maluku. Et pourquoi Ils se mettent ensemble ? Pour moi c’est une alliance contre nature. Moïse Katumbi avait parlé de pénalty, donc toutes ces choses là n’ont plus d’importance aujourd’hui ? C’est difficile à comprendre. Ce qui me fait dire que la politique au Congo n’est pas question d’idéologie, ni de servir le peuple, c’est plutôt une question d’individus et de positionnement. C’est dommage! ››, a dit Léonnie Kandolo.

Concernant la mise en place de l’équipe Dénis Kadima à la CENI, qui est à la base de la création de ce front patriotique, Léonnie Kandolo estime que cette équipe a été installée pour aller aux élections. S’arrêter pour écouter les contestations des uns et des autres amenera au glissement.

‹‹ Si on fait une pause il y aura glissement, et s’il y a glissement, à qui incombera la faute ? On va certainement accusé quelqu’un. Donc, le vin est tiré il faut donc le boire. Les confessions religieuses avaient une charte sur laquelle elles devaient s’entendre. Laquelle charte qui dit que quand y a pas consensus, on fait le vote, elles doivent donc se plier à ce résultat. En Afrique les gens veulent très souvent changer les règles du jeu en cours de jeu, ce qui  n’est pas bien ››, a relevé l’activiste pro démocratie.

Léonnie kandolo poursuit son propos en estimant qu’il faut éviter d’avoir des appréhensions sur les gens ou faire des procès d’intention. Il faut juger Denis Kadima au pied du mur, car il inspire confiance au vu de son parcours et de son expertise. Son origine ethnique ne doit pas être un motif de contestation.

Dave Ngonde

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