Agression de la députée provinciale Annie Drandu : le REFEPL exige du gouvernement une condamnation claire et exemplaire contre la coupable

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Le Réseau des Femmes Élues Provinciales et Locales (REFEPL) est monté au créneau après l’agression dont a été victime la députée provinciale Annie Drandu, élue du Bas Uelé.

Ce regroupement des élues au niveau des provinces, refuse de garder son silence. Ainsi, le REFEPL , via un communiqué de presse, signé par sa Présidente, la députée provinciale Marie Kyet Mutinga et sa Rapporteure, Sa Majesté Osambia Fyfy, réclame « une condamnation claire et exemplaire de la part du gouvernement et des poursuites judiciaires à l’encontre de la policière identifiée comme auteur de l’agression violente de la députée provinciale Annie Drandu Atabuna ».

En effet, renseigne le REFEPL, l’élue provinciale du Bas-Uélé, a été violemment brutalisée le mercredi 13 octobre dernier par une policière commise à la garde de la vice-ministre des Finances du Bas Uelé alors qu’elle devait rencontrer cette autorité dans son cabinet pour des raisons de service.

Le REFEPL a immédiatement exprimé son indignation face à ce que ce groupe de femmes qualifie de “traitement inhumain et dégradant” à l’endroit d’une représentante du peuple. 

Le Réseau des Femmes Élues Provinciales et Locales juge « inexplicable, inqualifiable et inadmissible ›› que des éléments de la police aillent jusqu’au point de déshonorer les femmes, de surcroît élues du peuple.

Rappelant la séquestration dans sa voiture d’une autre élue, la députée provinciale Liliane Komba, dans le Haut-Katanga, le REFEPL exige « des sanctions à la mesure des actes inhumains posés à l’endroit de Annie Drandu Atabuna et met en garde toutes les autres tentatives du genre qui se manifesteraient au niveau des provinces››.

Dave Ngonde

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