A l’occasion de cette grande journée internationale des populations autochtones, ce 09 Août, la rédaction de POURELLE.INFO a accordée une interview exclusive à la coordonnatrice de l’ONG Équateur Magazine association, une structure qui encadre les filles autochtones.
Hornella Mumbela a d’abord épinglé les problèmes qui rongent les filles autochtones.
POURELLE.INFO : Madame Mumbela, en ce jour où le monde célèbre la journée Internationale des autochtones, quels sont les vrais problèmes des femmes autochtones ?
Hornella MUMBELA : Les femmes autochtones sont beaucoup touchées et souffrent particulièrement de la pauvreté, d’un accès inégal à la scolarisation et de l »analphabétisme. Ajouter à cela, le manque des infrastructures. Elles n’ont pas non plus accès à la santé et à l’assainissement de base.

PI : Est-ce que les femmes autochtones sont aussi victimes des violences sexuelles ?
HM : Si si les femmes autochtones sont aussi victimes des VS. Plusieurs sont victimes des violences domestiques et sexuelles chez les bantous. Elles sont stigmatisées, à la fois repoussées par la communauté ou la société en générale.

PI : Que font-elles pour s’en sortir ?
HM : Les femmes autochtones fournissent des efforts en vue de préserver leurs cultures et leurs traditions uniques. En même temps, elles sensibilisent leur propres communautés sur les droits des femmes.
PI : Que fait votre structure « Équateur Magazine Association » ?
HM : Nous avons réalisé un travail de titan en commençant par sensibiliser les femmes autochtones sur leurs droits. Et aujourd’hui, on les accompagnent à travers de formation qui leur a permis de sensibiliser leur communauté.
Équateur Magazine Association, travaille avec ses propres moyens dans le souci de promouvoir les femmes autochtones.
PI : Peut-on compter sur les femmes autochtones aujourd’hui ?

HM : Le Pourcentage de personnes dans le monde vivant dans l’extreme pauvreté rurale provenant des communautés autochtones est de 33 %. Les femmes sont plus affectées de manière disproportionnée en raison de leurs rôles de pourvoyeuses de soins et d’administratrices de ressources.

Aujourd’hui , au moment où le monde célèbre la journée des peuples autochtones, ces femmes sont actuellement des actrices du développement du monde. Elles contribuent à la lutte contre le changement climatique, donc nous pouvons compter sur elles.
Précieuse Boyo