Félix TSHISEKEDI, président de la République Démocratique du Congo a pris la parole ce mercredi 25 Septembre à la 79e Assemblée Générale des Nations-Unies, à New-York aux États-Unis d’Amérique.
Dans son discours, le président de la RDC est revenu sur la question qu’il a qualifié de “Cruciale”, celle de la parité homme-femme. D’après lui, les préoccupations des femmes méritent d’être intégrées dans les décisions majeurs qui touchent à la société congolaise :
‹‹ Bien que la participation égale homme-femme à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste un fossé entre l’égalité juridique et l’exercice du pouvoir. En RDC, nous sommes déterminés à changer des mentalités pour faire face à des barrières qui freinent l’épanouissement des femmes. Il est essentiel d’impliquer les hommes dans ce processus afin de transformer la dynamique sociale et valoriser le rôle et le succès des femmes ››,a dit le Président Félix TSHISEKEDI.
Rappelant ainsi que depuis l’indépendance de la RDC, le Congo connait pour sa première fois, une femme à la tête du Gouvernement Centrale.
En outre, « la situation dans l’Est de la RDC est particulièrement préoccupante », a déclaré le chef de l’État congolais soulignant que la résurgence du M23, soutenu par le Rwanda, a entraîné « une crise humanitaire sans précédent, avec près de 7 millions de déplacés internes ».
« Cette agression constitue une violation majeure de notre souveraineté nationale », a-t-il ajouté.
Le président congolais a appelé la communauté internationale à « condamner fermement ces actes » et à imposer des « sanctions ciblées contre le Rwanda pour son rôle déstabilisateur et néfaste ». Il a également exigé « le retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises » du territoire congolais.
Le président congolais Félix TSHISEKEDI a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à mettre en œuvre la feuille de route issue du processus de Luanda, tout en soulignant la nécessité de préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.
Christian MUKAYA