Cette journée internationale a été instituée dans les années 1990, et si le baiser a sa journée à lui, le 6 juillet, on peut dire qu’il l’a obtenue au “mérite”.
Par définition, le baiser ( ou bisou ) est une marque de tendresse, d’amour conjugale (ou autre ) , aussi un rite adolescent. Le baiser fait travailler nos muscles, contribue au renforcement de nos défenses immunitaires et apporte des nombreux enseignements sur l’état du ( ou de la ) partenaire.

Dans l’histoire de nos sociétés, le baiser n’a pas toujours eu la signification que nous lui connaissons aujourd’hui. Dans l’antiquité, il était tout échangé “d’hommes à hommes” et constituait une sorte de reconnaissance sociale. Que dire à ce titre du baiser de Judas ?
À la Renaissance, le baiser est devenu mixte et une marque d’amour entre hommes et femmes. Signification qu’il a largement gardée de nos jours en devenant l’expression de l’intimité, de l’affection, de l’amour et de plus d’affinité.

De rite social, le baiser est ainsi entré dans le domaine de la vie privée. Quoique l’histoire est un éternel recommencement et le baiser, mixte ou non, est redevenu dans certains milieux (artiste, people, etc.) la marque d’appartenance à un même cercle. Comme quoi on invente pas grand-chose dans nos sociétés modernes.
Le baiser a aussi un bémol. Du point de vue santé, étant le “théâtre de nos échanges” il est le canal de transmission de nombreuses bactéries entre les humains. On estime même à 50 millions la quantité de bactéries échangés dans un “french kiss”. Et à l’heure de la pandémie de Covid-19, le baiser est fortement déconseillé par les professionnels de santé. Un conseil pas toujours suivi. Comprenez !
Notez que dans certains pays du monde, à l’occasion de cette journée, on enregistre régulièrement des concours du plus long baiser. Et pour l’histoire, entre le 6 et le 7 juillet 2005, un record a été établi à 31 heures et 30 minutes. L’histoire ne dit pas s’il a fallu réanimer les “heureux gagnants”.

Bonne fête, et bon baiser à toutes et à tous.
Dave Ngonde