Lors du 38e Sommet de l’Union Africaine, la Première ministre de la République Démocratique du Congo, Judith SUMINWA TULUKA, a brisé le protocole en refusant de participer à la photo de famille des chefs d’États et de gouvernements. Son absence n’est pas passée inaperçue : ce boycott a jeté une ombre sur l’image d’unité que l’UA tente de projeter, exposant l’inaction persistante de l’organisation face à l’agression rwandaise contre la RDC.
Un coup d’éclat qui dérange
Par cet acte symbolique, Judith SUMINWA a voulu dénoncer la présence du Président rwandais Paul KAGAME, pointé du doigt pour son soutien aux groupes armés qui terrorisent l’est de la RDC.

« Comment peut-on afficher une unité factice alors qu’un État membre agresse un autre en toute impunité ? L’Union Africaine doit cesser de détourner le regard ».
Ce geste a créé un malaise au sein du sommet, forçant les dirigeants africains à affronter une réalité qu’ils préfèrent souvent éviter : l’inaction face aux conflits qui rongent le continent.
Un message clair : plus de place pour l’hypocrisie
Refusant de poser aux côtés d’un dirigeant accusé d’alimenter l’instabilité régionale, SUMINWA a transformé une simple photo en un acte de protestation puissant. En sabotant cette mise en scène diplomatique, elle a contraint l’UA à faire face à ses propres contradictions.

« La dignité africaine ne se mesure pas en clichés protocolaires, mais en décisions courageuses pour protéger nos peuples ».
Ce coup d’éclat marque un tournant : la RDC ne se contentera plus de discours creux et exige désormais des actions concrètes pour restaurer la paix dans la région des Grands Lacs.
MMK
Une réponse
Une association d’hypocrites, comme en politique d’ailleurs !