21 Mars – Journée Internationale de la poésie : Les poétesses de la RDC pas assez valorisées

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Chaque année, la Journée Mondiale de la poésie est célébrée le 21 mars, dans le but de soutenir la diversité linguistique par l’expression poétique. La rédaction de POURELLE.INFO a fait une analyse sur la situation des femmes poètes en République Démocratique du Congo en cette journée qui est dédiée à leur art.

En effet, pour bien la comprendre, la Journée Mondiale de la Poésie ne se contente pas d’honorer les poètes, mais elle vise à faire revivre les traditions orales et à promouvoir la lecture, l’écriture et l’enseignement de la poésie. Elle met également en évidence la convergence entre la poésie et d’autres arts tels que le théâtre, la musique et la peinture, et accroît la visibilité de la poésie dans les médias.

La Journée Mondiale de la Poésie a été adoptée pour la première fois par l’UNESCO en 1999, lors de sa 30e conférence générale à Paris. La déclaration originale de l’UNESCO indique que la journée a été créée pour « donner une nouvelle reconnaissance et un nouvel élan aux mouvements poétiques nationaux, régionaux et internationaux« .

Elisabeth Mweya Tol’Ande

En République Démocratique du Congo, les poétesses existent mais sont peu nombreuses et pas assez présentes sur les médias. La plupart d’entre elles se plaignent du manque d’accompagnement de la part du ministère de la culture. Peu d’activités ayant trait à leur art sont organisées de la part de l’État congolais. Seules quelques initiatives des structures privées et internationales leur donnent du souffle, de la visibilité et un peu de sous.

Do Nsoseme

Dans un pays où le secteur de la culture a un très faible pourcentage de financement dans le budget national, les poétesses congolaises risquent de continuer pendant des années à ne pas vivre de leur art.

Notons que pour cette année 2024, le thème retenu est « La Poésie et la liberté ». Ceci tombe bien avec le mois dédié aux femmes, et c’est l’occasion de célébrer le pouvoir de la poésie pour inspirer la liberté d’expression, de pensée et de création ; car les femmes poètes aussi doivent bénéficier de cette liberté poétique sans discrimination, en République Démocratique du Congo particulièrement.

Ezéchiel NGAMANIA

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