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Elle a donné son point de vue sur la journée du 6 avril, déclarée chômée et payée en République Démocratique du Congo, étant dédiée à la Conscience Africaine et au combat de Simon KIMBANGU.
Julie NSUELE MANIKA, activiste et Présidente de la Fondation GRAME ( Grâce à Ma Mère ) qui encadre les jeunes filles et femmes dans l’entrepreneuriat et l’autonomisation a fait savoir que la Conscience Africaine est un élément déclencheur qui permettra à l’Afrique de jouer sa partition dans le concert des Nations au regard des enjeux mondiaux.
En effet, il y a à peine une année que la journée du 6 avril est dédiée à la Conscience Africaine, en hommage au Combat du Prophète SIMON KIMBANGU. Elle a été décrétée, sur ordonnance du président de la République Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, chômée et payée sur toute l’étendue de la RDC.
Mais que devons nous retenir de la Conscience africaine ? Julie NSUELE fait savoir que ‹‹ nous devons contextualiser l’Afrique : quelle est notre vision? notre position stratégique? et notre ambition? ». Pour elle, la réponse à ces questions nous permettra de mieux faire entendre notre voix, sur la scène internationale et multilatérale, ainsi imposer la volonté des Congolais et Africains dans la haute sphère décisionnelle.
« Fort de notre position stratégique et la diversité de nos ressources naturelles, notre démographie jeune et la potentialité de notre marché économique, nous devons canaliser nos actions en une seule entité pour créer une Afrique forte. Il est impératif de renforcer les coopérations régionales pour harmoniser nos vues et avoir une approche commune. La sous industrialisation nous maintiendra dans une dépendance et une économie extravertie : Il est grand temps d’envisager la refonte de notre système éducatif qui capitalise les orientations scolaire et académique en fonction de nos besoins de développement ; miser sur l’innovation et le développement technologique pour rivaliser avec les grandes puissances », a dit Julie NSUELE MANIKA.
Pour elle, certes l’insuffisance des infrastructures pourrait ralentir l’élan, mais n’empêchera pas la mise en œuvre d’une politique clairement définie et partagée.
« Il est grand temps que l’Afrique se réveille, la solution à nos problèmes ne viendra pas des autres, mais de l’unité des États Souverains d’Afrique (UESA) », a-t-elle conclu sous la signature “Julie NSUELE, Libre penseuse”.
Dave NGONDE
