A l’occasion de la journée Internationale de la femme africaine, les femmes membres des organisations féminines, actrices sociales engagées pour la paix et le développement, suivent avec attention les manifestions de colère de la population dans la Province du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, pour le départ de la MONUSCO.
Les femmes membres de cette ONG dénoncent et condamnent encore une fois, jusqu’à la dernière énergie, toutes formes de manipulation conduisant à des actes de vandalisme. Elles demandent leur cessation immédiate, car la violence et la manipulation n’aboutissent à rien de bon.
Toutes recommandent, d’abord au Gouvernement de la RDC, en tant que garant constitutionnel de la sécurité et de l’intégrité territoriale, de mettre tous les moyens nécessaires à la disposition des nos forces de sécurité pour que la paix durable soit rétablie et garantie sur toute l’étendue du territoire national, plus particulièrement et en urgence de libérer Bunagana illégalement occupés par les groupes terroristes du M23, de restaurer l’autorité de l’Etat dans les Zones en proie par ces guerres à répétition dans un bref délai.

Les femmes engagées demandent également que le Parlement soit associé dans toutes initiatives d’accord de paix, car il représente la population. Mais aussi de travailler étroitement avec la Monusco, pour mettre effectivement en exécution, toutes les résolutions des Nations Unies dont les 1325 et 2250 de l’ONU relatifs à l’implication des femmes et des jeunes dans les questions de paix et de sécurité.
En outre, elles sollicitent la mise en œuvre du plan de sortie des troupes de la Monusco sur le sol congolais, afin de ne pas connaitre un nouveau sevrage de triste mémoire.
A l’Union Africaine en général et particulièrement la SADC, la CEEAC, la CIRGL, la EAC, elles exigent le respect et la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des accords multilatéraux sur la paix et la sécurité dans la région, précisément le respect de l’intégrité des frontières des Etats membres.
A la Société civile, les Églises et les notabilités, les femmes engagées demandent de ne plus céder à la manipulation et de demeurer vigilants.
JP Katenda