Sylvia BONGO, l’ex-première dame du Gabon, a été incarcérée

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Du nouveau dans le dossier judiciaire de l’ex première dame du Gabon. Le site du média RFI fait savoir que Sylvia BONGO ONDIMBA est en prison. Une détention provisoire d’au moins dix jours pour l’ex-première dame du Gabon, écrouée dans la nuit du 11 au 12 octobre 2023 à Libreville.

En résidence surveillée depuis le coup d’État du 30 août contre son mari Ali BONGO ONDIMBA, la Franco-Gabonaise âgée de 60 ans est mise en cause pour des crimes économiques.

Le média en ligne français renseigne que c’est tard dans la nuit du 11 au 12 octobre 2023 que le juge d’instruction a décidé de placer Sylvia BONGO en incarcération provisoire de 10 jours.

La décision a été prise à la suite d’un renvoi sollicité par Me Gisèle Eyue Békalé, avocate de l’ancienne première dame. Aussitôt, Sylvia BONGO a été conduite à la prison centrale de Libreville.

RFI.fr fait savoir que selon une source proche de la famille Bongo, l’ex-première dame était plus ou moins préparée à aller en prison. Le 4 octobre dernier, son deuxième fils, qui était avec elle dans sa résidence surveillée, a été éloigné. Un jour plus tard, un animalier est venu récupérer ses trois chiens. Elle n’avait par ailleurs plus droit à son cuisinier, sa femme de chambre et sa trousse de beauté.

Sylvia Valentin BONGO, première dame du Gabon pendant près de 14 ans a donc depuis quelques heures le statut de détenue à la prison centrale de Libreville. Elle y rejoint notamment son fils Noureddin Bongo Valentin, arrêté la nuit du coup d’État, accusé de corruption et détournements, et Brice Laccruche Alihanga, ex-directeur de cabinet de son époux, tombé en disgrâce et en prison depuis 2019.

De l’avis de nombreux observateurs, l’ex-première dame jouait un rôle prépondérant au sommet de l’État, surtout depuis l’accident cardio-vasculaire de son mari il y a cinq ans.

Notez que quelque soit ce qui lui est reprochée, l’avocat français de Sylvia BONGO, Maître François Zimeray dénonce la procédure. Elle est « illégale » selon lui, depuis la mise en résidence surveillée.

« Personne ne la défend, c’est pour cela qu’il faut la défendre », dit-il. « C’est la différence entre la justice et l’arbitraire, entre le droit et la vengeance ».

Dave NGONDE

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