“Sécurité numérique et violences sexistes en ligne” : Les femmes de plus en plus touchées

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Au cours d’un atelier de formation   initié et facilité par Petronelle Lusamba, boursière du programme safe sisters,  des journalistes femmes de Kinshasa ont été outillées sur la sécurité numérique et la lutte contre les violences sexistes en ligne.

Des matières riches et inspirantes surtout pour celles qui ont été victimes de ces phénomènes, cette activité a consisté à outiller les femmes sur l’utilisation du numérique, sous la conduite de la journaliste Petronelle Lusamba qui a exposé sur deux modules : “la sécurité des données numériques sur téléphone ou ordinateur » et « la lutte contre les violences sexistes en ligne”.

Il faut  protéger et sécuriser les téléphones pour empêcher aux personnes malveillantes d’y avoir accès. À ce premier sujet ou module, la formatrice a posé des questions à laquelle elle a donné des réponses appropriées.

Que faire pour protéger le téléphone ?

En plus d’avoir un code Pin, il faut utiliser un code d’accès afin que le téléphone se verrouille après une certaine période d’inactivité. Également paramétrer le téléphone de façon à ce que ce verrouillage s’effectue après une période d’inactivité courte, idéalement 30 secondes ou 1 minutes.  Et enfin renforcer les mots de passe des comptes Icloudes, applications et sites utilisés à partir de son téléphone.

En ce qui est du chiffrement basé sur un algorithme transformant des caractères des textes normaux en un format illisible, elle a renseigné que les clés de cryptage brouillent les données, afin que seuls les utilisateurs soient capables de les lire. Le cryptage ou le  chiffrement est comme un coffre fort dans lequel se trouve toutes les données que l’on veut garder confidentiel.

Concernant le second module, Petronelle Lusamba a parlé de la “lutte contre les violences sexistes en ligne ». Par définition une violence sexiste en ligne est le sexisme, le harcèlement et les violences  qui sont facilitées par le net. C’est donc un prolongement des violences qui ont lieu face à face, c’est à dire de vive voix.

Les acteurs clés dans ce problème sont, les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Tweeter…car ils ont le pouvoir de modérer les contenus dans les espaces en ligne. Il y a aussi une manière qui peut s’avérer utile pour prouver les violences subies et y mettre fin. Ces manières sont : sauvegarder, bloquer, signaler et parler.

Pour se tenir à l’abri de ce fléau, il faut avoir des mesures préventives telles que : protéger ses données sur les réseaux sociaux, contrôler ce qu’on publie sur soi, ne pas liker et commenter des contenus inappropriés, signaler les contenus problématiques et surtout ne pas avoir honte d’en parler.

Il est à noter que le programme Safe Sisters est une initiative conjointe d’Internews et  de Defenders qui vise à lutter contre l’épidémie croissante de violence en ligne contre les femmes, en donnant aux femmes les moyens d’acquérir des compétences en matière de sécurité numérique pour se protéger en ligne.

Précieuse Boyo

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