Depuis plusieurs années les femmes congolaises revendiquent des postes de responsabilités au sein des institutions de la République. Les débats sur ce sujet se multiplient sur les médias et réseaux sociaux, et se sont accentués ces derniers mois depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi.
L’occasion faisant le larron en cette célébration du mois de la femme, votre média s’est posée cette question : les femmes doivent elles gérer les institutions au nom de la compétence ou du favoritisme ?
La constitution de la RDC dans son article 14 met un accent sur, l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard de la femme et sa représentation équitable au sein des institutions nationales provinciales et locales.
Mais bien que la constitution prévoit cela, la représentativité doit se faire sous le respect de certains critères.
Les juristes disent très souvent « n’est pas juriste qui veut ». Cette phrase doit également s’appliquer sur cette question de représentativité de la femme dans les institutions.
Nous pouvons donc dire également » N’est pas ministre ou ADG qui veut «
Pour certains analystes, hommes comme femmes, la présence des femmes dans les institutions de la République doit être une méritocratie et non du favoritisme car la gestion des institutions, selon leurs propos, doit se faire par des personnes ayant la compétence, de la matière, un parcours professionnel et académique avéré et surtout une expérience professionnelle solide.
Pour rappel, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a, lundi 8 mars promis un quota de 30% aux femmes dans le prochain gouvernement dit de l’Union Sacrée.
Olivier Mukengeshayi