Les organisations, plates formes, réseaux et mouvements de Jeunes de la République Démocratique du Congo impliqués dans le processus électoral suivent avec intérêt les tractations en cours en vue de la réforme de la commission électorale nationale indépendante et la désignation de ses animateurs.
Ils l’ont fait savoir ce samedi 8 mai dans une déclaration lue devant les médias par Liliane Lelo Nyimi, vice présidente du conseil national de la jeunesse. Dans leur déclaration ces organisations rappelent, au demeurant que la jeunesse constitue plus de 70% de la population congolaise en âge de voter. Ce qui fait de cette couche de la population l’acteur majeur du processus électoral.
De ce fait, les organisations de jeunes exigent la revision de l’article 10 de la loi organique sous examen, laquelle ne reconnaît pas la composante des organisations des jeunes. Et, recommandent ce qui suit :
- De faire respecter la charte Africaine de la jeunesse déjà ratifiée par la RDC, qui fait de la participation de la jeunesse une question non négociable et la résolution 2250 du conseil de sécurité des Nations Unies qui exige la participation des jeunes à tous les niveaux de prise de décisions, du sommet à la base ;
- Au président de la République, chef de l’État de s’impliquer personnellement afin que la voix de la jeunesse soit entendue ;
- Aux députés nationaux de favoriser, dans la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI, la participation de la jeunesse qui constitue la grande majorité de leurs électeurs ;
- Aux organisations de jeunes de s’associer en vue de travailler en synergie pour défendre cette noble cause, obtenir son quota au bureau et dans la plénière de la CENI et désigner ses représentants ;
- À la communauté internationale de s’impliquer dans le cadre de la coopération internationale avec l’État congolais pour la mise en œuvre de la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les jeunes, la paix et la sécurité.
Dave Ngonde