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Les femmes doivent réfléchir à deux fois avant d’acheter des vêtements. Les habits légers devront primer par rapport aux habits lourds. Et pour cause, les cinq prochaines années sur la planète Terre seront très chaudes. C’est ce qu’a fait savoir l’organisation mondiale de la météorologie, OMM en sigle. Dans un rapport publié le mercredi 17 mai 2023 cet organisme mondial a averti qu’il y a 98 % de probabilité qu’au moins l’une des cinq prochaines années soit la plus chaude jamais enregistrée, en raison de la combinaison du phénomène “El Niño” et du changement climatique.
En effet, la dernière mise à jour annuelle à décennale du climat mondial est glaçante car il indique également qu’il y a 66 % de risques que la température annuelle à la surface du globe dépasse temporairement de 1,5 °C les niveaux préindustriels, tel que le dit le média en ligne géo.fr qui se demande s’il faut-il en déduire que nous dépasserons de façon permanente la limite de 1,5 °C de réchauffement global spécifiée dans l’Accord de Paris ?
Pas forcément répond-il mais l’Organisation météorologique mondiale (OMM) continue de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que ce seuil se trouvera dépassé de façon temporaire et de plus en plus fréquemment.
Les plus optimistes des Terriennes se posent peut-être la question de savoir qu’en est il des 2 % de chances de ne pas avoir à connaître l’année la plus chaude d’ici-là ?
« Pour que l’une des cinq prochaines années ne soit pas un record, il faudrait soit qu’il n’y ait pas d’événement El Niño au cours des cinq prochaines années, soit qu’il y ait une éruption volcanique massive dans les tropiques, à l’instar du Krakatoa en 1883. Deux scénarios extrêmement improbables », a réagi la Docteur KIMBERLEY Reid, climatologue à l’université de Monash en Australie, interrogée par le Centre australien des médias scientifiques.
Pour les profanes le phénomène “El Nino” se caractérise par le réchauffement d’un immense réservoir d’eau superficielle qui s’étend du Pacifique central jusqu’aux côtes du Pérou et de l’Equateur. Cette anomalie chaude de température de surface de la mer, de l’ordre de 4° à 6° , s’accompagne d’une interaction océan/atmosphère qui perturbe les courants marins, la position relative de l’équateur thermique, le régime des alizés et plus généralement la circulation générale atmosphérique.
Alerte donnée aux habitantes de la Terre, notre comportement et habillement doivent donc être en accord avec les enjeux climatiques et le danger que représente le réchauffement climatique. Une cause pour laquelle se battent notamment la très jeune activiste suédoise Greta Thunberg et la Kényane et Prix Nobel de la Paix 2004 Wangari Maathai.
Dave Ngonde
