La maternité de Kintambo vit une situation chaotique. Selon des informations diffusées sur certains médias, l’hôpital est privé d’eau et d’électricité, et enregistre de décès des prématurés faute des couveuses mais aussi des décès de mères surtout celles qui accouchent par césarienne.

Cette maternité située dans la ville province de Kinshasa où plusieurs femmes défilent pour mettre au monde traverse présentement une situation de désastre. Des sources révèlent que par manque d’eau et d’électricité, les interventions telles que la césarienne se font à la lumière des torches. Ce qui représente un danger pour la vie des mères et des bébés.

Un établissement qui, jadis, se distinguait par son professionnalisme et son engagement à fournir des soins de qualité à toutes les femmes enceintes, semble aujourd’hui être plongé dans une crise de ressources fondamentales. Les pensionnaires, ainsi que le personnel médical, doivent composer avec une pénurie d’eau et d’électricité , qui rend les opérations chirurgicales encore plus risquées.

Vraiment épouvantable est la situation de la maternité de Kintambo, tel qu’indiquent les pensionnaires de cette institution sanitaire. C’est depuis cinq jours qu’il n’y a ni électricité, ni eau courante. Conséquences, plusieurs décès des mères et de leurs nouveaux nés, révèlent les sources de Radio Okapi.

Les femmes qui accouchent sont contraintes de débourser de l’argent auprès des aides-soignants pour bénéficier de leurs services. Rien n’est gratuit et pire le personnel de la maternité a même été réduit à jouer le rôle de la pharmacie ambulante.

Une patiente qui a accouché à cet endroit confirme les faits :

‹‹ Nous faisons face à de graves problèmes d’eau et d’électricité. Nous devons aller chercher de l’eau à l’extérieur, alors que je suis encore en période postopératoire. Pour que l’on puisse me laver, il faut payer la somme de 10 000 francs, et même pour laver mon bébé, il faut payer. À la maternité de Kintambo, rien n’est gratuit. Certaines femmes font l’objet de césarienne mais à l’aide de torches par manque d’électricité. Malheureusement, certaines ont perdu leurs bébés. Il n’y a même pas de couveuse pour stabiliser les nouveau-nés », a-t-elle déploré.

Malgré ces problèmes, une frange du personnel de la maternité de Kintambo continue de faire preuve d’un dévouement et d’une résilience admirables, se battant pour fournir des soins dans des conditions presque impossibles.

Précieuse Boyo

Précieuse Boyo

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