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Le déplacement à Kinshasa par le transport en commun devient un calvaire. Cela est dû notamment à la tarification facultative des automobilistes et au manque de contrôle des autorités de tutelle. Ceci crée une insubordination et asphyxie la population de la capitale congolaise.
Après le panier de la ménagère qui ne cesse de se réduire en devenant le sachet de la ménagère, c’est le tour du transport en commun de créer un casse-tête dans les cerveaux des Kinoises et Kinois.
Eh oui! La population kinoise en grande partie se sert du transport en commun pour divers déplacements dans cette grande ville, mal urbanisée, en manque de routes et ayant des routes parfois en piteux état. Que ce soit en moto, en taxi ou en taxi bus, prendre le transport en commun dans le ville de Kinshasa est devenu trois fois plus cher qu’avant et ce, devant l’œil impuissant de l’autorité urbaine.
La tarification officielle publiée la dernière fois au mois de mars 2023, juste après la hausse des produits des hydrocarbures, est totalement ignorée par les conducteurs des transports urbains de Kinshasa. Les raisons poussées pour cette fameuse situation sont : la hausse des prix de carburant, le mauvais état des routes de la ville qui sont toutes ou presque délabrées et aussi le manque de régulation des prix des taxi-motos qui eux depuis n’auraient jamais de tarification officielle.
Une situation qui impacte négativement le quotidien de la population qui semble être abandonnée par les autorités tant urbaines que nationales.
Il est dans ce cas primordial d’interpeller les autorités de tutelle de toute part car, la responsabilité de la régulation leur revient et cet absentéisme criant de leur part inquiète les Kinois et Kinoises. Et aux automobilistes, de se comporter en bon citoyens tout en comprenant que ce sont les citoyens congolais issus du petit peuple comme eux qui souffrent de leurs augmentations unilatérales des prix de courses.
Tyty MUKUNA NGALENGE
