L’affaire Tabitha Elonga est une violation de la constitution selon Plamedie Mbuwa

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La maltraitance subie par la fameuse Tabitha Elonga par des magistrats continue à faire polémique. La dernière réaction relayer par POURELLE.INFO est celle donnée par la juriste Plamedie Mbuwa, dans une interview exclusive au JT pourelle. 

Elle juge inacceptable cette manière de procéder aux arrestations, dans la mesure où la personne auteure de cette brutalité est un magistrat. « C’est écœurant, toutes les personnes qui ont suivi cette vidéo se sont senties vraiment touchées. C’est inadmissible, surtout au regard de notre constitution, voir une torture et humiliation de la sorte. On peut imputer au magistrat Blaise Kabamba les infractions de coups et blessures volontaires, arrestations arbitraires et tortures, a-t-elle indiqué.

Pour Plamedie Mbuwa, cette affaire est une preuve de la violation de la constitution de la de la RDC dont on a célébré le 18 février dernier les 17 ans de promulgation. Une loi mère dont plusieurs textes souffrent d’applicabilité selon ses termes : « D’abord joyeux anniversaire à notre constitution, un document qui nous sert de repère et qui pour moi est adapté aux réalités de la RDC. Mais en faisant une marche arrière, je trouve que depuis 2006 notre constitution souffre d’applicabilité. Il y a des articles sur lesquels les hommes de lois doivent vraiment marteler afin d’aider la population à ne pas tomber dans la violation des règles », a dit Plamedie Mbuwa.

Celle-ci a également donné son point de vue de juriste sur le mariage coutumier de l’artiste comédien saï saï avec une autre femme alors qu’il est déjà marié à la maman de ses enfants. « Les réseaux sociaux qui ont révélé cette affaire nous donnent tout. Mais le concerné n’a encore rien dit. Si on doit prendre l’angle que c’est vraiment son deuxieme mariage coutumier, le législateur congolais dans le code de la famille dans son article 330 parle du mariage comme étant un acte civil, public et solennel. C’est le mariage que le législateur congolais reconnaît, et donc si on doit se référer à cette définition on dirait que Saï Saï n’a pas contracté un 2e mariage, poursuit-elle. 

Plamedie Mbuwa estime que cette affaire de 2e Mariage coutumier de Saï Saï doit etre une occasion pour le législateur congolais de clarifier les textes légaux pour protéger les femmes mariées civilement, étant donné que la loi congolaise accorde assez d’importance au mariage lorsqu’il est célébré devant l’officier de l’État civil.

Dave Ngonde

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