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Il ne se passe plus 1 mois entier sans qu’on signale un cas d’insécurité à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Et la municipalité de Mont Ngafula est parmi les plus exposées à ce fléau.
Pour exemple, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 août 2023 à mi-chemin entre la route principale By-pass et le Bas-fond qui sépare le Campus Universitaire de Kinshasa et la commune de Mont Ngafula, des malfrats se sont comportés comme dans une ville conquise, terrorisant les paisibles citoyens sans aucune crainte. Ils étaient une vingtaine et utilisaient des méthodes quasi-militaires de surveillance.
Selon les témoignages des victimes de cette campagne de terreur, sur plus de cinq rues notamment, la rue menant vers le marché et la commune de Mont-Ngafula, ces inciviques avaient placé des guetteurs armés des AK-47, et ils ont déployé sur la rue Mayala, entre autres, des éléments armés des machettes neuves et aiguisées avec soin. Leur première victime fut un courtier appelé à Kinshasa commissionnaire, qui venait de participer à une fructueuse transaction en vendant une jeep. Le gars leur a donné la quasi-totalité de ses gains de la journée.
Ensuite, ils s’en sont pris à son voisin, Nkanka Emery à qui ils ont demandé une grosse somme d’argent. Faute de les avoir satisfaits, ils lui ont assené un coup de machette à la tête qui aurait pu lui être fatale s’il n’avait pas eu le réflexe de se protéger avec sa main qui fut blessée. Puis ils se sont dirigés vers une femme qui venait de marier sa fille. Une information qu’ils avaient reçue au préalable. Ils lui ont exigé tout l’argent de la dot et elle n’avait plus que 800 dollars américains sur elle, une somme qu’ils n’ont pas du tout hésité à prendre en entièreté.
Ces actes sont étonnants, dans la mesure où un sous-commissariat des policiers existe à deux pas de la rue Mayala. Malheureusement, les policiers qui s’y trouvent n’ont pas bougé d’un pouce, même pas après qu’un jeune homme s’étant glissé hors de la vue des assaillants soit allé les avertir.
Ni le capitaine de ce sous-ciat qui dormait au moment où ce jeune homme est arrivé, ni ces éléments ne sont passés au lieu du drame, jusqu’à ce jour, pour s’enquérir de la situation.
Cette bande d’inciviques semble donc opérer dans ce quartier très paisiblement depuis un certain temps. Ces brigands connaissent bien les affaires qui se traitent dans ces quartiers et les habitants qui ont un peu de sous en mains.
Aux autorités de la ville de Kinshasa d’y mettre rapidement fin.
Précieuse BOYO
