Kasaï-Tshikapa: Aurélie Mbombo du Coferd sensibilise les femmes sur l’autonomisation

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Le Collectif des Femmes Rurales pour le Développement, COFERD, précisément dans la ville de Tshikapa, sensibilise les femmes à être autonomes , à créer leurs propres entreprises, une façon de devenir indépendantes.

C’est la quintessence du message de la Coordonnatrice du COFERD, Aurélie Mbombo, le samedi 23 juillet, lors d’une émission radiodiffusée sur les antennes locales, et suivie par  plusieurs plates formes de femmes de la Province du Kasaï.

Pour devenir une entrepreneure, a dit Aurélie Mbombo, «  la femme doit au préalable avoir une idée sur ce qu’elle veut faire, la mûrir avant de la traduire en activité. Tout cela passe, par l’information et la formation des femmes dans divers domaines, tels que la  fabrication des beignets, gâteaux, savons … » 

Le COFERD /Kasaï, sa Coordonnatrice Aurélie Mbombo et toute son équipe, sont déterminés à orienter et apporter leurs expertises aux femmes, soucieuses d’être entrepreuneres. Ces dernières doivent préalablement manifester leurs intentions, de créer leurs propres Entreprises ,de devenir leurs propres « Boss » et de venir totalement indépendantes.

Dans la même perspective, la Coordonnatrice du COFERD, demande aux femmes ambitieuses de ne pas céder à la tentation de démons des « violences verbales qui occasionnent souvent des violences conjugales », « Une femme bénie, créatrice d’une entreprise, avec des moyens financiers et matériels suffisants, est toujours tentée  de ridiculiser verbalement son partenaire homme, par des excès en paroles, capables d’engendrer des violences conjugales ». C’est pourquoi, Aurélie Mbombo demande aux femmes  de ne pas se couvrir  d’orgueil, qui doit être différent de l’indépendance .

Le COFERD préconise et planifie différentes activités de sensibilisation dans les églises, universités, écoles, marchés de la ville de Tshikapa au Kasaï, sur l’autonomisation , la lutte contre le mariage précoce, les violences de toutes formes, sexuelles, conjugales, domestiques, et contre les antivaleurs qui déroutent la jeunesse.

Jean Pierre Katenda 

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