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Les ONG de défense des droits de femmes au Kasaï-Central demandent aux partenaires techniques et financiers d’appuyer au même titre que la journée du 8 mars, la Journée Internationale de la Femme Africaine.
C’est dans le cadre de la célébration ce 31 juillet qu’un consortium des ONGs qui militent pour la défense des droits de la femme dans cette province du centre de la RDC a mené des actions communes du vendredi 29 au dimanche 31 juillet 2022.
Ce consortium des ONG est constitué des structures ci-aprè “Fondation Marie-Claire”, “ONG Amour Plus”, “Centre Culturel de la Jeunesse”, “Femme main dans la main pour le développement intégral FMMDI”, “Cri du peuple opprimé” et la “Fondation Kadima”.
Les activités du 30 juillet étaient centrées sur les différents défilés de mode des jeunes et filles en pagne. Une activité qui rentre dans le cadre d’un plaidoyer que compte mener ce consortium auprès des autorités du Kasaï-central pour notamment l’intégration de la faculté de Modélisme dans les universités du Kasaï-central. Mais aussi, sur les violences basées sur le genre, la différence qui existe entre les VBG et les exploitations et abus sexuels et sur l’autonomisation de la femme.
Se confiant à la presse, Merveille Sangi Lola Coordonnatrice de l’ONG “Amour Plus”, a insisté sur le fait que cette journée est méconnue par la population car les autorités du pays et les partenaires techniques et financiers tels que l’UNFPA, ONU-FEMMES, UNHCR et tant d’autres n’en parlent pas assez et sont plus concentrés sur la célébration de la journée du 8 mars dédié aux droits de la femme.
‹‹ La journée internationale de la Femme Africaine revêt la même importance que la journée internationale des droits de la femme mais le constat que nous avons fait c’est qu’on ne célèbre que la journée internationale des droits de femmes le 8 mars mais on oublie la journée du 31 juillet. Voilà pourquoi nous voulons célébrer cette journée ensemble avec le consortium et j’espère dans les années qui viennent les autres structures de la province célébreront de la même manière cette journée ››, a dit Merveille Sangi Lola Coordonnatrice de l’ONG Amour Plus.
Et d’ajouter : ‹‹ Je lance également un message aux partenaires techniques et financiers afin de commencer dans les jours qui viennent à appuyer la célébration de la Journée Internationale de la femme Africaine. Nous l’avons fait avec nos moyens de bord, si les différents partenaires techniques et financiers intègrent dans leurs lignes budgétaires la célébration de cette journée chaque année moi je pense qu’on va mieux célébrer cette journée. Pour l’instant ce que nous avons fait ne nous a pas permis d’atteindre plusieurs couches sociales parce que les fonds étaient limités. Si on arrive à avoir un gros budget on pourrait aller vers d’autres couches sociales de la ville de Kananga et pourquoi pas atteindre toutes les cinq communes, afin de sensibiliser les femmes pour ne pas oublier que la Journée Internationale des Femmes Africaines existe et qu’il faut réellement la célébrer ››, a conclu Sangi Lola.
Rappelons que pour la première édition de célébration de cette journée au Kasaï-Central, ce consortium est allé à la rescousse des femmes maraîchères de l’association “Tudikole” engagé dans l’agriculture et leur a apporté des outils aratoires.
Fabrice Kabamba
