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Le 5 mai de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la sage femme. Une journée qui depuis plus de 15 ans est dédiée à l’un des plus beaux métiers du monde.
En République démocratique du Congo, on retrouve très peu de sages-femmes. Dans la plupart des hôpitaux ou des zones de santé, ce sont souvent des personnes non attitrées qui dirigent les accouchements et sont elles à la base des dégâts lors de la venue des nourrissons au monde.
Constantine MIZINGA Sage Femme résidant à Kinshasa renseigne que généralement lorsqu’un accouchement est dirigé par une sage-femme, il se déroule toujours dans des conditions requises où la femme accouche avec sourire. Et parmi les femmes qui vont accoucher il y a celles qu’on appelle les Primipares, càd, les femmes qui accouchent pour la première fois. Ces dernières sont exposées à plusieurs difficultés lors de l’accouchements et ont donc besoin des sages femmes pour les préparer à cet exercice. Dès le début de leurs grossesses, elles doivent être préparées de sorte qu’elles aient à l’esprit que la grossesse n’est pas une maladie.
Et, Angel NKENYE, également Sage Femme, révèle qu’un projet innovant appelé Momentom est déjà mis en place. Celui-ci consiste à prendre en compte les jeunes femmes de 14 à 25 ans. Dans ce projet, la structure s’investie à inculquer à ces jeunes, les notions sensibilisant la femme enceinte avant, pendant et jusqu’à l’accouchement, encore plus loin, jusqu’à ce que l’enfant va totaliser 3 ans. Tout cela, pour que la sage-femme prenne correctement en charge la femme enceinte.
Signalons que le thème exploité pour la journée mondiale de la sage femme cette année 2023 est » Ensemble à nouveau : de l’évidence à la réalité ».
Précieuse Boyo.
