Journée d’échange “Partage de bon coups” avec la Fondation GRAME : Julie Nsuele et ses invités ont outillé l’assistance sur le numérique, le business et les droits des femmes

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La Fondation “Grâce à Ma Mère”, GRAME en sigle, a organisé le samedi 1er avril dans l’enceinte de la paroisse Notre Dame de Fatima, à Kinshasa-Gombe, une journée d’échange dénommée “Partage de bon coups”.

Cette journée avait pour but de partager les connaissances pour aider la femme à devenir autonome.

4 Panélistes ont accompagné cet événement à savoir Julie Nsuele présidente de la Fondation GRAME, Caroline Pindi présidente de l’ONG “Mille et un espoir”, la juriste Joëlle Mbamba et Ruth Ngwanza journaliste.

Chacune d’elle est intervenue selon un thème bien précis.

Julie Nsuele, la première d’entre elles, a exposé sur les outils numériques dans l’entrepreneuriat :

« Aujourd’hui nous n’avons pas besoin d’engager 10 agents commerciaux pour gérer nos produits, on peut le vendre nous mêmes à partir de notre maison rien qu’avec nos smartphones. Je n’ai pas besoin de me déplacer pour vendre mes produits j’utilise mon téléphone comme outil de vente, je n’ai qu’à prendre des belles photos puis poster sur mon statut et à partir de là les gens vont passer leur commandes. Et quand il y a beaucoup d’entreprises à gérer, pour éviter le vol, il y a des logiciels verrouillés qui une fois que les données seront mises automatiquement, cela impact sur le bilan », a-t-elle notamment dit.

Caroline Pindi est intervenue sur les business qui marchent bien à Kinshasa. Elle a par quelques mots dit comment se lancer dans le business :

« Pour se lancer dans un business il y a certaines choses qu’il faut apprendre sur l’entrepreneuriat notamment gérer son personnel, gérer son argent, étudier sa cible, voir le besoin de la population et essayer de solutionner cela. Rien de tout ça demande d’avoir beaucoup d’argent, même dans le peu on peut se lancer » a-t-elle dit.

Maître Joëlle Mbamba est intervenue sur les droits de la femme. Elle a énuméré quelques instruments qui prônent ces droits, pour éclairer la lanterne du public :

«La déclaration contre l’élimination de la violence faite à la femme  de 1993, le protocole de Maputo qui consacre le droit à l’avortement médicalisé,  la loi du 1er août 2015 portant modalité d’application des droits de la femme et de la parité. Cette loi a pour but de faire participer la femme et l’homme dans la gestion de l’affaire publique» a-t-elle relevé.

La journaliste Ruth Ngwanza est intervenue sur la prise de parole en publique et a donné quelques astuces :

« Pour prendre la parole devant les gens il faut maîtriser ce que vous dites, se poser la question de savoir pourquoi parler en publique, comment parler en public, qu’est-ce que je dois dire en publique, raison pour laquelle il faut toujours connaître le pourquoi et sa cible quand on construit un discours.

Il y a des regards qui orientent et qui désorientent le discours ou encore les interventions des gens. Dans ce cas, c’est à vous de voir s’il faut leur fixer le regard ou regarder sur le leurs têtes », a-t-elle souligné.

Rappelons que la prise de parole en publique est la clé de la réussite du business, connaître ses droits c’est connaître sa valeur et pour devenir entrepreneur il faut s’autoformer même via les smartphones à travers des sites tels que Openclassroom, udemy. 

Pretty NZAZI

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