JM des compétences des jeunes : « Refuser de renforcer ses capacités, c’est amoindrir ses chances de compétitivité pour l’emploi », affirme Kethia Divine MISEYA

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À l’occasion de la journée mondiale des compétences des jeunes célébrée le 15 juillet de chaque année, Pourelle.info a interviewé la jeune activiste congolaise, Kethia Divine MISEYA, sur la place du renforcement des compétences dans la vie des jeunes femmes. 

Avec précision, Kethia Divine MISEYA a appelé les jeunes femmes à accorder plus d’intérêt au renforcement de leurs compétences, en rappelant la nécessité de celui-ci à l’heure actuelle. 

POURELLE.INFO: Comment peut-on renforcer ses compétences ? 

Ketsia Divine MISEYA : Les compétences se renforcent par des recherches personnelles, des formations et par la pratique aussi de ce que l’on apprend, parce que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, dit-on.

POURELLE: Quels sont les domaines à privilégier pour se faire ? 

K-D MISEYA : J’estime qu’il n’y a pas vraiment de domaines à mettre de côté. Il y a de ces domaines transversales qui méritent une attention particulière tels que l’anglais (langue internationale de travail), l’informatique (pour maîtriser le travail sur des outils tels que Word, Excel et autres ). Par rapport aux enjeux de l’heure, maîtriser le numérique, le digital est une compétence essentielle aussi. 

POURELLE : Quel conseil donnez-vous aux jeunes femmes qui n’accordent pas d’importance au renforcement des capacités ou des compétences ? 

K-D MISEYA : Nous sommes dans un siècle évolutif, caractérisé par la recherche et l’innovation. Ne pas vouloir renforcer ses capacités, c’est amoindrir ses chances d’être compétitives sur le marché de l’emploi et voire d’être considérées analphabètes si l’on ne possède pas certaines compétences telles que l’anglais, l’informatique,etc.

A Ketsia Divine MISEYA d’ajouter,  « Poursuivre un cursus scolaire ou académique c’est bien mais le renforcement des capacités assoit ce que nous connaissons déjà et nous permet de rajouter d’autres connaissances. C’est donc d’une importance capitale que nous, jeunes femmes, nous nous intéressions au renforcement des capacités, surtout que nous voulons accélérer le rythme ».

Notons que la Journée Mondiale des compétences des jeunes promeut le développement des compétences de la jeunesse pour lutter contre le chômage et le sous-emploi. Il encourage les investissements dans la formation et l’éducation, visant à mieux intégrer les jeunes dans le marché du travail.

En 2024, cette journée est placée sous le thème « les compétences des jeunes au service de la paix et du développement », soulignant le rôle crucial que jouent les compétences dans la construction d’une société pacifique et durable selon l’ONU.

Ézéchiel NGAMANIA  

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