JDH appelle les femmes journalistes à bien exercer leur leadership dans leurs rédactions afin de propulser les médias

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En ce mois de mars, mois dédié aux droits des femmes, la structure JDH ( Journalistes pour les Droits Humains ) a organisé le vendredi 10 Mars une formation pour les femmes journalistes basées à Kinshasa. Cette formation était axée sur le thème « comment promouvoir les droits des femmes et filles journalistes par la prise en compte du leadership féminin dans la gestion des salles des rédactions des médias « .

À ce sujet, les femmes journalistes présentes ont échangé sur les questions essentielles des droits des femmes et ont proposé des solutions pour agir afin que le leadership féminin soit effectif au sein des rédactions de différents médias de Kinshasa en particulier et de la RDC en général.

Conduite par la formatrice Anna, les femmes ont longuement échangé sur ce thème. Pour elles, il y a des choses qui ont évolué mais il y a encore des défis à relever.  Et par rapport à ces défis, il est important d’écouter les opinions ainsi que les avis des unes et des autres pour pouvoir orienter les actions à mener par les partenaires et par les médias eux-mêmes. Dans les rédactions, la femme journaliste doit prendre conscience et savoir qu’elle doit travailler au même titre que l’homme, travailler comme tout journaliste. C’est-à -dire aller sur terrain, réaliser toutes sortes de reportages. Il ne doit pas y avoir de discriminations ou de découragement. Et quand le bureau est dominé par les hommes, elle doit se comporter en homme.

Pour les participantes à cette formation, une femme leader est celle qui sait manager, gérer et planifier au sein de son entreprise ou de sa rédaction. Il faut changer de cap, monter. Pour y arriver, les femmes journalistes doivent être d’un commun accord, se soutenir et s’aider.

‹‹ Il faut aussi déceler les points forts des membres de nos équipes pour les aider à bien les exploiter. Les compétences des autres ne peuvent pas constituer un obstacle. Nous pouvons au contraire nous en servir pour nous améliorer et faire avancer l’entreprise. La femme bien qu’étant une personne ayant des émotions, dans le milieu professionnel, elle doit gérer ces émotions ››, ont elles fait savoir.

Et de poursuivre : ‹‹ Il y a dans les salles de rédaction, ce qu’on appelle des personnes moins expérimentées, des nouveaux venus, celles qui à peine cherchent à tracer leur chemin et aspirent à diriger un jour. Ces genres de personnes doivent tout d’abord chercher à se créer, à décider de ce qu’elles veulent faire et être, à travailler sur elles-mêmes et doivent avoir aussi un modèle et une règle de gestion. ››

Concernant les préjugés, il faut laisser parler son travail,  se cultiver, avoir un bagage conséquent pour se mettre à l’abri car un travail bien fait reste toujours bien fait, on ne peut pas changer cela quelsque soient les défis.

La formatrice Anna a souligné qu’il faut renforcer les stratégies, impliquer les responsables des médias, les personnes qui ont un pouvoir au sein des rédactions. Parmi ces personnes, des femmes.  Utiliser ces mêmes femmes et utiliser des hommes aussi pour que les choses changent parce l’objet final du leadership féminin est que l’entreprise soit compétitive. Et pour qu’elle le soit, il faut que les hommes et les femmes se retrouvent dedans parce que les consommateurs sont également les hommes et les femmes. Donc, ces médias ont à gagner à mettre en exécution et à appliquer le leadership féminin. Le premier média des femmes en RDC, pourelle.info a été représenté à cette formation par Précieuse Boyo, journaliste reporter et présentatrice du “JT pour elle”, journal télé dédié à l’actualité des femmes.

Précieuse Boyo

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