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En marge de la journée mondiale de la liberté de la presse, les organisations de défense des droits de la femme des médias à savoir “Jem’ah Association”, “ACOFEPE” et “Leadership de la femme de média” ont organisé un atelier de réflexion de deux jours soit du mardi 21 Mai au mercredi 22 Mai 2024 autour du thème : “l’impact du leadership des femmes journalistes dans les médias”.
Cet atelier organisé à l’intention des jeunes étudiantes et des femmes journalistes a été animé par les journalistes Grâce SHAKO, Laetitia MUABILUA, et Grâce NGYKE KANGUNDU, respectivement Coordinatrice des structures citées ci-haut.
L’objectif de ces assises était d’examiner les obstacles qui entravent le leadership des femmes journalistes dans les médias d’une part, et chercher des pistes des solutions pour pallier ce phénomène d’autre part.
Un moment riche en échange au cours duquel, les participant(e)s ont partagé leurs expériences et témoignages sur leur vécu dans les médias, et ont relevé quelques points qui bloquent le leadership de la femme journaliste lors de cette table ronde et travaux en groupe.
Les négatifs constituant le blocage de la femme sont notamment : la sous représentation des femmes dans le médias précisément dans les instances décisionnels, le manque d’accès à la parole, la non reconnaissance du pouvoir de la femme, la manque de confiance en soi, le cyber harcèlement et la marginalisation.
Pour porter haut la voix de la femme des médias, une déclaration reprenant des recommandations a été lue par Grâce NGYKE, Journaliste et formatrice lors de cette dernière journée.
“Nous demandons aux femmes des médias, de poursuivre avec des formations pour renforcer leurs capacités et confiance en soi. Et au Gouvernement, de soutenir le programme de formation spécifique visant à renforcer la compétence des femmes journalistes et enfin, aux partenaires de continuer à appuyer les initiatives des femmes de médias.
Une séance de questions-réponses, et une photo de famille ont sanctionné cet atelier.
Par la même occasion, Grâce NGYKE et ses collaborateurs ont dénoncé toutes les formes de cyber harcèlement contre les femmes journalistes.
Christian MUKAYA
