.jpg)
Elles ont un nom qui a fait et continue de faire parler dans les livres d’histoire, les documentaires et bien d’autres supports d’information. Ce sont les Amazones, un peuple, fictif ou mythologique, de femmes guerrières à l’origine d’une société matriarcale, soit un peuple ayant réellement existé.
Ces dernières ont existé en Asie, en Afrique du Nord et aux Caraïbes selon les historiens. En Afrique de l’ouest, précisément dans l’actuel Bénin ( ancien royaume du Dahomey), on a également signalé des traces des Amazones.
Oui, en effet, la reconnaissance des Amazones comme soldats officiels du Dahomey a renforcé une dualité qui était déjà ancrée dans la société par la religion du royaume, le vaudou, aujourd’hui l’une des religions officielles du Bénin…
Une légende intégrale parlait de Mawu-Lisa, un dieu mâle et un dieu femelle qui s’unissaient pour créer l’univers. Dans toutes les institutions, politiques, religieuses et militaires, les hommes auraient un équivalent féminin. Le roi, cependant, régnait en maître. Les récits historiques sur les Amazones sont peu fiables, bien que plusieurs marchands d’esclaves, missionnaires et colonialistes européens aient relaté leurs rencontres avec ces femmes intrépides.
En 1861, le prêtre italien Francesco Borghero a décrit un exercice militaire au cours duquel des milliers de femmes ont escaladé des buissons d’acacias épineux de 120 mètres de haut, pieds nus, sans un seul gémissement.
L’Amazone du Bénin se réfère aux femmes guerrières du royaume de Dahomey, un ancien royaume situé dans l’actuel Bénin, pays d’Afrique de l’ouest.
Ces femmes, connues sous le nom de « Ahosi » ou « Mino », constituaient une unité militaire d’élite et jouaient un rôle central dans la défense du royaume.
Ces guerrières étaient réputées pour leur bravoure, leur discipline et leur compétence au combat, rivalisant avec les meilleurs guerriers masculins de l’époque.
Le terme « Amazone » a été adopté par les explorateurs européens pour décrire ces femmes, en référence aux Amazones de la mythologie grecque, qui étaient également des guerrières légendaires.
Grâce NGOMA
