Elles mouront en prison: Les filles ayant participé aux différents kidnappings à Kinshasa condamnées à la peine de mort

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Le verdict est tombé dans le procès des kidnappeurs à Kinshasa. C’est tard dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 Juillet 2023, aux environs de minuit, que la sentence a été prononcée contre ces accusés dont des femmes.

La peine de mort leur a été infligée, notamment à ces filles ayant participé à des actes d’enlèvements, extorsion des biens et autres.

Ces filles et leurs compagnons ont été arrêtés à Kinshasa. Le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe siégeant en audience foraine dans l’enceinte du ministère de l’intérieur a condamné la majorité des accusés à la peine capitale pour association des malfaiteurs, vol à main armée et meurtre.

La sentence est intervenue après 3 longs jours de procès. Le Tribunal a également condamné les accusés à payer des amandes au titre des dommages et intérêts, afin de réparer les préjudices causés à l’endroit de plusieurs victimes.

Mukalenga MUKAJI, une Congolaise ayant assisté à ce procès public, a demandé que la justice aide la population à comprendre qui sont derrière ces jeunes, qui leur fournit en armes , et que la justice soit en mesure de démanteler ce réseau .

Pour ce qui est de l’infraction de “meurtre”, la justice a condamné les criminels à payer vingt (20) mille dollars américains aux victimes.

Signalons que la peine légère dans cette condamnation a été celle de deux (2) ans de prison avec sursis, prononcée contre la jeune fille Reda MAKWA. Le Tribunal n’a pas trouvé de graves indices de culpabilité sur elle et il a jugé bon son comportement tout au long du jugement.

Condamné avec sursis veut dire, que le condamné est censé dans ce délai, ne pas commettre à nouveau les faits qui ont fait l’objet de sa condamnation.

On n’exécutera pas la peine d’emprisonnement donc le condamné bénéficiera de la liberté de circuler mais son casier judiciaire sera entaché.

Par ailleurs, le TGI/Gombe a poursuivi l’instruction ce vendredi 7 juillet 2023 à l’auditorat militaire pour notamment les “policiers” membres de ce gang dont les fonctions sont encore à préciser.

Christian MUKAYA

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