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L’élection et l’installation des membres du bureau définitif du Sénat interviendront le samedi 10 Août prochain, selon le nouveau calendrier réaménagé.
La première étape de ce scrutin, c’est le dépôt des candidatures débuté lundi 5 Août et se poursuit ce mardi 6 août.
Au nombre des candidatures féminines enregistrées, il y a que 4 femmes qui ont postulé jusque-là: la sénatrice Florence BAJIKILA, candidate au poste de Questeur pour le compte de UTUA/UDPS MOSAÏQUE; Carole AGITO AMELA, pour le même poste pour le compte de AAEC. Isabelle KABAMBA Wa Umba (AAAP) candidate au poste de Questeur adjoint et la Sénatrice NGUNDIANZA BAYOKISA KISULA Néfertiti, candidate Rapporteur pour le compte de AAAP.
Aucune femme n’a encore postulé comme candidate à la Présidence de la Chambre haute du parlement.
Face à cette absence criante des candidatures féminines au poste de Président, les observateurs avertis s’interrogent. Pourquoi les femmes veulent-elles toujours se reléguer à des postes secondaires? Ont-elles peur de diriger cette chambre haute? Autant de questions qui font polémique.
Approchées, la plupart des femmes politiques évitent d’aborder le sujet.
C’est qui est sûr, les femmes élues font face à plusieurs obstacles notamment d’ordre politique. Les partis et le Regroupements politiques avec les autorités morales ne donnent pas la chance aux femmes de se positionner.
L’autre obstacle est socio culturel. Les femmes politiques manquent d’estime de soi. Elles se sous-estime elles mêmes et suite au manque de considération que la société politique accorde à la femme. Ajoutez à cela, la question de finances. Beaucoup de femmes engagées en politique ne disposent pas de moyens financiers pour pouvoir engager des dépenses qu’il faut . C’est ce qui bloque et décourage aussi.
Face à ce tableau, pas besoin de continuer à se plaindre et d’accuser les autres. Les femmes politiques congolaises doivent être capables de lutter contre les obstacles relevés ci-haut pour s’imposer à des postes clés.
Elles doivent savoir ce qu’elles veulent réellement en politique et être sûre d’elles dans ce secteur pour vaincre les stéréotypes, s’armer financièrement pour bien faire la politique, mettre leurs compétences intellectuelles en avant plan pour se distinguer et s’imposer au sein de leurs partis et Regroupements politiques. Sans cela, les femmes politiques resteront dans la même situation. Il nous sera difficile d’avoir plus de femmes dans les postes de commande.
MMK
