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La campagne électorale en République Démocratique du Congo débute dans moins de 2 semaines. Il y a pléthore de candidatures aussi bien féminines que masculines.
Des milliers de dollars américains et des millions de francs congolais vont être dépensés pour la campagne, estiment les analystes.
Et selon une publication vue sur les réseaux sociaux, un citoyen congolais pense que tout cet argent à dépenser peut créer une banque commerciale 100% congolaise. Ce congolais a même fait une estimation pour la ville de Kinshasa qui compte 5.245 candidats députés provinciaux, pour 44 sièges seulement. Ce dernier a estimé les dépenses de campagne à 20.000 dollars américains pour chaque candidat, ce qui fait une somme de 104.900.000 dollars américains, de quoi mettre en place une institution financière avec un capital 100% congolais.
Nous avons interrogé une femme entrepreneure congolaise, accro aux questions économiques et propriétaire de l’établissement LA MAMA. Il s’agit de Eléonore MBOMBO. Cette dernière qui a partagé également et commenté cette publication sur les grosses dépenses en cours pour la campagne électorale qui pointe à l’horizon, estime que ce citoyen congolais a raison sur l’impact positif que cet argent peut avoir dans le secteur bancaire ou de l’emploi en RDC :
‹‹ Oui je partage son point de vue à 100%, cette grosse somme prouve qu’ensemble nous pouvons faire mieux ››, a-t-elle dit.
Tout en respectant les choix et ambitions de chaque personne, Eléonore MBOMBO estime que tout le monde ne peut pas se jeter dans l’arène politique pour être utile au pays :
‹‹ Je pense que nous ne pouvons pas tous faire la politique active, il y a aussi de la politique passive qui a pour objectif de réduire le chômage et de rendre les emplois existants plus supportables. Pour un total de 5.245 candidats pour seulement 44 sièges à Kinshasa, le fonds de 104.900.000 dollars peut mieux servir au développement du pays d’une manière ou d’une autre ››, a regretté Eléonore MBOMBO.
Notez qu’en République Démocratique du Congo, la quasi-totalité des banques commerciales appartiennent à des expatriés, et concernant les emplois, les ¾ des Congolais vivent du secteur informel, et des millions de jeunes sont au chômage.
Dave NGONDE
