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Privée de compétition d’athlétisme en raison d’un taux de testostérone particulièrement élevé, la Sud-Africaine, double championne olympique du 800 m, Caster SEMENYA a de nouveau plaidé son cas, le mercredi 15 Mai 2024 devant la Cours Européenne des Droits de l’Homme avec espoir d’ouvrir la voie à d’autres athlètes hyper androgynes, afin qu’elles ne soient pas déshumanisées et discriminées, renseigne le média français lemonde.fr
Au cours de cette audience, Caster SEMENYA, elle qui n’a plus couru depuis mars 2023, a déclaré que le combat judiciaire qui lui oppose au World Athletics ( la fédération Internationale d’athlétisme ) est un combat qui ne vaut pas seulement pour l’intérêt de sa carrière mais bien au-delà.
« Il ne s’agit pas de ma carrière, mais de défendre ce qui est juste, de porter la voix de celles qui ne peuvent pas se battre pour elles-mêmes », a-t-elle déclaré.
Rappelons que depuis 2018, World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme, impose aux athlètes hyperandrogénies de faire baisser leur taux de testostérone par un traitement hormonal pour pouvoir participer aux compétitions internationales dans la catégorie féminine.
Ce que refuse Caster SEMENYA et l’a empêchée de courir.
Cependant, il y a eu un arrêt de la CEDH l’été 2023 qui avait constitué une première victoire pour Caster SEMENYA, de même cet arrêt n’invalide pas le règlement de World Athletics, qui a même durci depuis, son règlement concernant les athlètes hyperandrogéniens. Celles-ci doivent désormais maintenir leur taux de testostérone sous le seuil de 2,5 nanomoles par litre pendant 24 mois (au lieu de 5 nanomoles pendant six mois) pour concourir dans la catégorie féminine, quelle que soit la distance, précise lemonde.fr
Et au rebondissements de cette affaire précisons que la décision de la cour, qui sera définitive dans les tous prochains jours, aura un impact profond sur la vie de l’athlète ainsi que sur la vie et la dignité de nombreuses autres sportives.
Aggée CHUGA
